lundi 8 octobre 2018

Une expression par jour # 281

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

An pèbre 
Expression marseillaise utilisée pour décrire quelque chose de très vieux dont on ne connait pas la date exacte

Origine : 
Cette expression régionale marseillaise puiserait ses origines dans l’épidémie de «pébrine» du milieu du XIXème siècle. Cette maladie  aurait atteint sauvagement l’industrie du ver à soie, base de l’essor économique régional de l’époque.
En effet, au XIXème siècle, Avignon et Marseille faisaient la fierté de la France avec le commerce de la soie constituant la richesse de la région.
Le nom de « pébrine » attribué à cette maladie était du au fait  que les vers contaminés  devenaient tachetés de points noirs comme s’ils étaient enduits de poivre. Cette maladie  a beaucoup marqué les esprits de l’époque ce qui a contribué à rendre l’an pèbre , l’année de la pébrine.
Pourtant le pèbre se définit tout aussi bien comme étant une plante aromatique de la famille des labiées qui est la sarriette.Mais, notre expression n’aurait pas de rapport avec la plante en question et reste utilisée par les gens de la région pour évoquer un acte effectué à une époque révolue et lointaine. Certains utiliseraient l’expression « l’an poivre » pour dire l’an pèdre en référence aux termes an qui est synonyme d’année et pèdre qui rappelle le poivre.

Aujourd'hui, j'avais l'atelier du club des femmes à pôle emploi. Bonne nouvelle, trois d'entre nous ont trouvé un travail. Une avait commencée, nous ne la verrons plus, et les deux autres sous peu. L'une des heureuses désormais ex-chômeuses nous a distribué un petit papier avec ses coordonnées, j'ai trouvé que c'était une jolie idée, ça m'a fait plaisir. Après, je suis allée voir mon amie à l'hôpital, elle était dans le couloir avec une de ses nièces. Elle partira demain dans un autre hôpital et comme il n'y a pas de bus, ça va être moins commode pour aller la voir. Je n'aime pas ce lieu, car beaucoup y entre... et n'en ressorte pas. Mais je ne veux pas être négative... J. était résignée. J'ai tout fait pour lui changer les idées, elle m'a demandé de lui raconter mon chouette week end. Comme bien souvent, elle a évoqué divers souvenirs s'y rattachant, des événements an pèbre ou des plus récents. Je suis partie juste avant l'heure du dîner. Pourvu que son transfert se passe bien.

3 commentaires:

  1. Ma soeur est souvent allée en convalescence dans cet établissement et en a toujours été contente. Il y a du monde pour échanger si on le souhaite, les kinés sont présents ... Ton amie ne devrait pas avoir peur ...

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    1. Maintenant, ça va bien, elle apprécie beaucoup le travail des kinés ! Ouf...

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  2. Je le fais presque à chaque fois ... mais je me suis souvent faite avoir lorsqu'il fait trop froid et que j'oublie des les rentrer à temps !!!

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