vendredi 31 août 2018

Une expression par jour # 243

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

Le fin du fin
Ce qu'il y a de mieux dans le genre. Tout ce qui peut en être tiré. Souvent utilisé ironiquement.

Origine :
Il y a dans cette expression deux fois un masculin. Ce n'est donc pas LA fin qui est évoquée ici, ni celle de l'humanité, ni celle qui justifie les moyens.
Notre "fin" est un adjectif qui, depuis 1080, s'applique à ce qui représente la perfection (parce que la perfection est le maximum de ce qui peut être atteint, le point extrême ou la fin...).
On le retrouve dans les fines herbes, la fine fleur ou, pour ceux qui aiment les huîtres, les fines de claire.
L'expression doit être comprise comme "ce qui est le plus fin de ce qui est déjà très fin" ; autrement dit, ce qui se fait de mieux dans la perfection, si tant est qu'il puisse y avoir des niveaux dans la perfection (un peu comme la lessive qui lave plus blanc que blanc).

Demain, ma fille a le repas des animateurs de la colo où elle a passé son BAFA. Chacun doit apporter quelque chose à manger. Elle a choisi de faire une grande salade, avec des ingrédients variés et colorés mais pas besoin que ça soit le fin du fin à son avis car elle a eu le temps de voir la façon de manger de ses collègues...
Le plus important, c'est qu'ils passent de bons moments !

Les états d'esprit du vendredi [31 août 2018]

C'est vendredi ! Le jour des états d'esprit organisés par  The Postman et Zenopia : 

Jour ☞ vendredi 31 août 2018
Heure ☞  10 h 11
Fatigue ☞ ça va
Humeur ☞ mitigée
Estomac ☞ RAS
Condition physique ☞ quand je pense à certaines personnes, je me dis que ça serait indécent de me plaindre !
Esprit ☞ il fatigue un peu, et c'est pas le moment !!!
Boulot ☞ j'en cherche !
Culture ☞ Cinéma avec les enfants : on a apprécié "BlacKkKlansman". J'espère pouvoir aller demain voir du théâtre dans un village voisin
Reste à ☞ trouver du boulot
Penser à ☞ garder le moral
Avis perso ☞ ne critiquons pas sans savoir...
Message perso ☞ secoue-toi mon fils !
Loulous Petits félins ☞ mignons tout plein
Amitiés ☞ SUPER
Love ☞ Joker !
Sorties ☞ si le grand récupère sa voiture du garage !
Courses ☞ marché local demain
Envie de ☞ balades à la montagne
Image du jour 
La lune ce matin, derrière l'arbre, vue de la cuisine

Fin ☞  10 h 19

Cycle 13, 2077è jour

Il fait beau malgré tout

365 jours en 2018 avec Flow # 243


jeudi 30 août 2018

Cycle 13, 2076è jour


Commencer la journée
avec un grand verre de cocktail de vitamines et minéraux,
allez, courage !

Une expression par jour # 242

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

Affirmer mordicus
Affirmer avec obstination, avec ténacité.

Origine :
D'où vient cet étrange mordicus ?
L'adverbe mordicus vient, au XVIIe siècle, du latin mordicus ,lui-même dérivé de l'équivalent latin de mordre, et qui signifiait au sens propre "en mordant".
Mais mordicus avait aussi, au figuré, la signification de "sans en démordre", sachant que si le premier sens de démordre a bien été logiquement "lâcher prise après avoir mordu", il a vite été employé à une forme négative pour marquer l'opiniâtreté, la ténacité de celui qui ne veut pas "en démordre".

Faire les choses au dernier moment, c'est pas cool, surtout pour les autres. Toutefois, que les gens sont gentils ! Nous avions rendez-vous ma fille et moi pour nous faire faire un passeport, ça nous motivera pour des projets de voyages qu'on remet toujours à plus tard... Nous n'avions rien préparé, et 1/2h avant, il a fallu acheter les timbres fiscaux (qui, de nos jours, ne sont plus qu'un ticket papier délivré par le bureau de tabac après paiement par carte bleue), faire les photos d'identité et pour couronner le tout, ma fille avait sa leçon de conduite juste après. Eh bien, nous y sommes parvenu avec très peu de retard finalement. Chez le photographe en plus, j'ai retrouvé une connaissance, ça m'a fait plaisir d'échanger avec elle, c'est cette personne grâce à qui, et je l'affirme mordicus, j'ai beaucoup moins de migraines. La médecine est parfois "dépassée" par certaines méthodes, tant mieux si ça fonctionne parfois autrement tant qu'il n'y ait pas de risques.


365 jours en 2018 avec Flow # 242


mercredi 29 août 2018

Une expression par jour # 241

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

N'avoir rien dans le ciboulot
Etre bête

Origine :
En picard, la cibole est la partie renflée d'une massue. Le mot ciboule a ensuite désigné une plante proche de l'oignon puis, par analogie avec la forme ronde du bulbe, la tête. Mais l'usage n'est pas resté. Dans ce sens, c'est le mot formé avec le suffixe -ot, ciboulot, qui s'est implanté !

La journée fut bien chargée. Après le bel orage d'hier soir, il y a eu la terrasse à balayer. Ensuite, j'ai été faire des courses au magasin des producteurs car j'ai manqué le marché local du mardi, ayant été aux jardins de l'ESAT avec le fiston n°2, profitant de sa voiture pour ramener du terreau bio ; une fois sur place, il a lui-même cueilli des légumes, ça m'a fait plaisir. J'ai ainsi eu le temps de cueillir des haricots verts (bien enherbés !), de choisir des tomates, de dénicher les rares courgettes et aubergines restantes... J'ai donc été chercher ce matin un peu plus d'aubergines que nous cuisinerons demain. J'ai trouvé du coup de beaux poivrons de couleurs diverses et les premières vraies pommes rainettes, et c'est la première fois que je vois des mirabelles noires qui sont bien bonnes de goût. Pour midi, ma fille m'a invitée au resto solidaire, nous avons dégusté une marmite de poissons, c'était divin ! Le grand fiston a préféré prendre l'assiette végétarienne qu'il a adoré. Faudrait n'avoir rien dans le ciboulot pour ne pas tout faire afin que ce restaurant continue de fonctionner. Je le souhaite de tout cœur pour les deux fondatrices pour leur "entreprise solidaire d'utilité sociale... Des prestations de qualité, accueil, cuisine respectant un concept locavore, des produits de saison🍓🥒🌶️🥕🥚🥗, soutien à l'insertion professionnelle. Un Tiers Lieu à découvrir et à investir en cœur de ville".

365 jours en 2018 avec Flow # 241


Cycle 13, 2075è jour



Parties de mikado avec ma fille,
elle a remporté haut la main les deux parties...
trop forte pour moi !

mardi 28 août 2018

Cycle 13, 2074è jour


La belle et délicieuse salade composée de notre fils aîné

Une expression par jour # 240

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

  
Le torchon brûle
Il y a un profond désaccord. L'atmosphère est à la dispute.

Origine :
Dans cette locution qui date de la fin du XVIIIe siècle, le torchon n'est pas celui du ménage.
Le Dictionnaire Historique de la Langue Française nous dit que le premier sens du mot, au XIIe siècle, correspondait à un coup que l'on donne. Il rajoute ensuite que, dans notre expression, le mot est un dérivé de "torche", qui, en brûlant, permet d'éclairer un endroit sombre. Hélas, cette affirmation n'est suivie d'aucune explication indiquant quel est le lien entre cette torche qui brûle et le désaccord ou la dispute qui s'annonce.
Claude Duneton, lui, nous propose autre chose, indirectement lié au tout premier sens de "torchon" : l'expression serait un double jeu de mots.
D'abord, "torchon" serait une plaisanterie basée sur "torcher" ou "se torcher" au sens de "se battre" (c'est l'histoire du "coup" qui réapparaît). D'ailleurs, "un coup de torchon", c'est autant une bagarre que quelque chose qui a fait place nette, et une "torchée", c'est une sévère correction.
Rappelons-nous aussi ce jeu où l'on doit retrouver quelque chose ou quelqu'un caché et, lorsqu'on approche très près de l'endroit, on nous dit "tu brûles". Dans ce cas, "brûler" indiquait la proximité.
Le torchon brûle voudrait donc simplement dire "les coups sont très proches".

Aujourd'hui, le grand sujet de conversation a été la démission de Nicolas Hulot. Avant de lancer ses impressions sur la toile, il valait mieux tout d'abord écouter l'intégralité de l’interview (rien de plus "dangereux" que de publier qu'une seule phrase sortie de son contexte), se rappeler ce qui a tout de même été accompli (ce ministère n'a pas rien fait) et même si on est déçu par la personne, ce n'est pas une raison pour l'insulter.
Une chose est sûre, côté avenir de notre planète, le torchon brûle.
Il y a toujours eu des gens sincères et sensés pour le dire et le redire, mais force est de constater que le pouvoir des lobbies reste le plus fort. Ce n'est pas une raison pour désespérer ; il faut que chacun de nous prenne ses responsabilités, ce serait-ce en n'étant pas complices (par exemple, en n'achetant plus certains produits nocifs à notre santé et celle de nos proches), en étant attentifs à tout plein de petits détails afin d'être respectueux envers la nature et envers les autres. J'en suis convaincue.

365 jours en 2018 avec Flow # 240


lundi 27 août 2018

Cycle 13, 2073è jour


Trop contente d'avoir mieux réussie qu'hier et que ce matin
à faire une photo de la lune,
et j'espère qu'elle me laissera dormir cette fois !

365 jours en 2018 avec Flow # 239


Nous avons inauguré un nouveau plat (voir rubrique "1 expression par jour")

Une expression par jour # 239

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

A bonne école
Dans un milieu ou avec des personnes capables de bien instruire, de bien former.

Origine :
Dans cette expression dont les premières variantes datent du XIIe siècle, école a le sens ancien d'exemple, d'influence, de formation morale.
"être appris de male escole" voulait dire "être mal conseillé" et "mener à dure escole", mener ou diriger durement, sévèrement.

Ce matin, c'est Clara qui a préparé notre déjeuner, et nous nous sommes régalés ! Nous avons récolté quelques figues et il nous restait des oignons rouges. Comme chez nous, c'est à bonne école, je vous livre la recette : faire fondre les oignons (de couleur : rouges ou violets ou roses) émincés dans un peu d'huile (d'olive ou autres) et ajouter des figues coupées en quartiers. Ajouter du miel. Bien remuer. Quand le tout a fondu, sortir du feu et arroser d'un trait de vinaigre balsamique.
Faire cuire du riz (de préférence de Camargue) avec un peu de curry. 
Au moment de servir, ajouter du lait de coco.
Toutes ces saveurs se marient à merveille.
Il n'y a même pas besoin de saler.
Bon appétit !



dimanche 26 août 2018

365 jours en 2018 avec Flow # 238


Cycle 13, 2072è jour


Comme promis, 
une photo (floue) du concert de ce dimanche
avec François Salque et Vincent Peirani.
Ils reçurent une longue ovation ;
et j'ai pris un disque pour J. qui aurait dû être avec nous
mais s'est retrouvée à l'hôpital...
Bon rétablissement à elle.




Une expression par jour # 238

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

  
La fleur au fusil
Avec insouciance et naïveté.
Avec enthousiasme, gaieté et/ou courage.

Origine :
La date d'apparition de cette expression ne semble pas connue avec certitude.
Mais elle sert de titre à un ouvrage de Jean Galtier-Boissière paru en 1928, initialement publié en 1917 dans une version censurée sous le titre "en rase campagne 1914".
Cet ouvrage parle de la première guerre mondiale et y décrit entre autres ces soldats qui, en 1914, partaient à la guerre avec insouciance vers ce qu'on leur avait présenté comme une promenade de santé, en étant persuadés que la chose serait de très courte durée et sans risques.
Il y écrit en effet : « Dans leur riante insouciance, la plupart de mes camarades n’avaient jamais réfléchi aux horreurs de la guerre. Ils ne voyaient la bataille qu’à travers des chromos patriotiques. […] Persuadés de l’écrasante supériorité de notre artillerie et de notre aviation, nous nous représentions naïvement la campagne comme une promenade militaire, une succession rapide de victoires faciles et éclatantes. »
On imagine bien alors ces militaires, portant le fusil en bandoulière, cueillir une fleur sur le bord de la route et en planter la tige dans le canon de cette arme qui ne servirait probablement pas.
L'insouciance de ces soldats, marchant la fleur au fusil suffit à expliquer le sens initial de l'expression.
Par extension, en oubliant le côté insouciant et en mettant l'accent sur l'enthousiasme et le courage qu'il faut pour partir aussi volontairement dans un conflit, la locution a également pris le deuxième sens plus commun aujourd'hui.

Ce fut un dimanche harmonieux et musical. Dans la matinée, ma fille a prévenu, la fleur au fusil, qu'elle pouvait quitter sa colo en tout début d'aprem, ce qui lui a permis d'assister au concert, quelle chance !!! Après le déjeuner avec le fils aîné, nous nous y sommes rendus avec des amis puisque sa voiture est en réparation. Nous y étions 1h30 à l'avance, ces amis sont toujours très prévoyants. Cela m'a permis de lire puis de retrouver et papoter avec une connaissance qui m'a réconfortée par son soutien relatif à mes ennuis de travail. Elle aussi a été mécontente du fameux message et l'a fait savoir. Mais elle n'avait pas toutes les données, maintenant elle a compris ce qui c'était passé. 

Résolution(s) de la semaine # semaine 34

- Tenir les diverses rubriques commencées avec enthousiasme le 1er janvier

- Me tenir à LA résolution de mon grand-père maternel : lire chaque jour un mot dans le dictionnaire.

Mots de la semaine :
Jour 1 : barda (n.m.) fam. L'équipement du soldat. Bagage, chargement.
Jour 2 : barguigner (v.intr.) vx sans barguigner : sans hésiter 
Jour 3 : bariolé (adj) coloré de tons vifs et variés
Jour 4 : bariolage (n.m.) bigarrure, assemblage de diverses couleurs
Jour 5 : barjo (adj. et n.) fam. : fou (ex. : elles sont barjos)
Jour 6 : barouf (n.m.) fam. : grand bruit, tapage, boucan.
Jour 7 : baryton (n.m.) voix d'homme entre le ténor et la basse ; celui qui a une telle voix.

- Choisir chaque semaine une ou des idées dans les bouquins suivants : "invitation à la lenteur", "l'art de la simplicité", "Mon coach bien-être", "cahier d'exercices pour aller à l'essentiel"... et dans des revues "Kaizen", "Flow", "Calme", "Respire", "Happinez"...
Y réfléchir, en appliquer certaines.


Cueillette de cette semaine :

Il faut profiter de l'instant présent.

Défi 52 Semaines 2018 chez Girl Kissed Fire # 34 "technologie"

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°34 "technologie"


techno rétro



52 photos en 2018 avec Bottes Rouges # 34 "pluie"




Il va pleuvoir !


samedi 25 août 2018

Cycle 13, 2071è jour


Ce soir, nous avons eu le privilège d'assister à un concert
du célèbre et génial Vincent Peirani (toujours pieds nus)
qui a joué avec les plus grands,
et qui incarna  Roland Romanelli 
dans le film "Barbara".
Demain, nous le retrouverons en duo 
avec le tout aussi célèbre François Salque !

24 heures photo # 155



ça se passe chez  http://chemindetables.over-blog.com/



Récolte ce matin de quelques figues
avec lesquelles j'ai cuisiné un tajine de légumes
à base de potimarron et carottes. 

Une expression par jour # 237

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

Peu ou prou
Plus ou moins

Origine :
Peu veut dire "pas beaucoup" ou "en faible quantité".
Qu'en est-il de prou ?
Cet adverbe qui signifie beaucoup ou assez et date du XIIIe siècle, vient du nom prou qui voulait dire profit [1].
Au XVIIe siècle, on disait "avoir prou de quelque chose" pour dire qu'on en avait beaucoup.
Depuis, le mot est tombé en désuétude et n'est plus utilisé que dans notre expression apparue vers 1600, alors qu'un peu avant, on disait "ni peu ni prou" pour dire "ni peu ni beaucoup".
[1] Jean de la Fontaine, dans "le paysan qui avait offensé son seigneur" écrivait :
« Or buvez donc, et buvez à votre aise ;
Bon prou vous fasse ! Holé, du vin, holé ! »



Ce matin, au marché, je n'ai pas acheté grand-chose ; je n'avais pas trop d'idées sur ce que j'allais faire à manger, à part le projet d'un tajine à base de figues fraîches et de potimarron que j'avais déjà. Peu ou prou motivée, je me suis laissée guidée par mon instinct. Et ce midi, nous nous sommes régalés avec la quiche aux poireaux d'Elodie !


365 jours en 2018 avec Flow # 237


Chaque jour, je regarde le ciel ;
là, ce matin,
une fois encore, c'est beau !


vendredi 24 août 2018

Cycle 13, 2070è jour


Exquise soirée avec le Quatuor YAKO,
dans le cadre de "Musiques à Bougue"
ils nous ont interprété du Haydn, du Mozart et du Beethoven.

A ne pas manquer
s'ils passent dans votre région !!!

Une expression par jour # 236

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

Ne tirez pas sur le pianiste !
Soyez indulgent envers une personne qui est de bonne volonté !
N'accusez, n'agressez pas un lampiste au lieu du véritable responsable !

Origine :
C'est Oscar Wilde qui, dans ses "Impressions d'Amérique", raconte qu'en 1880, dans le saloon de Leadville, ville-champignon où l'on venait de découvrir des gisements aurifères, il y avait un panneau qui disait "Please don't shoot the pianist. He is doing his best". Ce qui, en français, veut dire "Merci de ne pas tirer sur le pianiste. Il fait de son mieux".
Car c'est bien par allusion au Far-West que cette expression est née.
Qui n'a vu, entre autres dans ces livres d'histoire de l'Ouest illustrée par Morris et Goscinny, ou dans des westerns, ce fameux pianiste qui, dans les saloons, est toujours là, à la fois pour animer un peu les lieux et pour, grâce à sa musique, "adoucir les mœurs".
Sauf que quand les bagarres se déclenchaient ou les balles commençaient à voler, les deux premières victimes étaient souvent le miroir placé derrière le comptoir et le pianiste.
Celui qui prenait était donc ce pauvre bougre plein de bonne volonté, tentant juste de faire son job, et certainement pas le responsable de la bagarre générale...

Ce soir, je me suis rendue à un concert dans un village voisin avec une amie qui n'y serait sans doute pas allée si je ne le lui avais pas demandé. Elle n'était pas comme d'habitude, et cela m'a fait culpabilisé, je me suis dis qu'elle avait surtout fait l'effort de me véhiculer... Mais heureusement, que ce soit à l'entracte ou à la fin de la prestation, j'ai vu sur son visage le contentement d'avoir entendu de si beaux morceaux : nous avons eu au programme du Mozart, du Beethoven et du Hayn. Quand nous voyons nos proches dans de mauvaises dispositions, ne tirons pas sur le pianiste sans savoir ce qui leur arrive. Mon amie a des tracas de santé. Je l'ai sentie tiraillée entre le contentement d'une belle soirée et la fatigue due aux douleurs de sa maladie. Côté maladie, juste avant le concert, j'ai appris le résultat d'analyses pour une autre Amie qui va devoir subir des rayons. La vie est trop injuste !!!

Les états d'esprit du vendredi [24 août 2018]

C'est vendredi ! Le jour des états d'esprit organisés par  The Postman et Zenopia : 

Jour ☞ vendredi 24 août 2018
Heure ☞  15 h 17
Fatigue ☞ ça peut aller
Humeur ☞ vient d'être contrariée car mon fils aîné vient de m'appeler pour me dire qu'il est tombé en panne en accompagnant sa soeur à sa colo...
Estomac ☞ RAS
Condition physique ☞ courbaturée 
Esprit ☞ tourmenté parce qu'une amie proche a été hospitalisée hier...
Boulot ☞ au chômage
Culture ☞ lecture et musique
Reste à ☞ espérer que quelqu'un vienne vite chercher ma fille pour qu'elle réintègre sa colo après son jour de congé et que son frère puisse rentrer...
Penser à ☞ garder le moral
Avis perso ☞ dans la vie, il y a des hauts et des bas
Message perso ☞ MERCI
Loulous Petits félins ☞ j'espère que notre aîné va trouver du boulot. Tout va très bien pour le second. Vivement que ma fille puisse prendre enfin un peu de repos avant la rentrée.
Amitiés ☞ SUPER
Love ☞ Joker !
Sorties ☞ ce soir, un concert de musique classique, demain du jazz et dimanche fin du festival avec en duo les immenses Vincent PEIRANI et François SALQUE ; quelle chance incroyable nous avons de les recevoir dans les Landes !
Courses ☞ cueillette de tomates et courgettes ce matin, il ne restait que ça aux jardins de l'ESAT.
Envie de ☞ promenades à la montagne, allez c'est prévu pour septembre, espérons que ça se fasse !
Image du jour 


Fin ☞  15 h 57

365 jours en 2018 avec Flow # 236


jeudi 23 août 2018

Une expression par jour # 235

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

Appeler un chat un chat
Appeler les choses par leur nom
Être franc et direct

Origine :
À notre époque où le politiquement correct outrancier impose des circonvolutions langagières parfois difficiles à comprendre, on a de plus en plus de mal à appeler un chat un chat.
Et, dans le cas de notre expression, ce serait pourtant nécessaire, voire indispensable, car, bien qu'on l'ait maintenant oublié, cette expression a son origine en-dessous de la ceinture.
En effet, ce qu'on appelle aujourd'hui argotiquement une chatte, s'appelait autrefois un chat au XVIIIe siècle, en désignant d'abord la toison pubienne au XVIIe, car il ne faut pas oublier que c'est un endroit qui, comme le félin, est velu et se laisse volontiers caresser, sans négliger la très probable influence de l'homonyme 'chas', comme celui de l'aiguille, qui désignait un trou ou une fente.
S'il a existé une vieille locution qui disait déjà "il entend chat sans qu'on dise minon" (il comprend chat sans qu'on dise minet), locution jouant volontairement sur le sens équivoque des deux désignations du petit félin, c'est Boileau qui a figé la forme actuelle dans un vers de sa première Satire "J'appelle un chat un chat et Rollet un fripon" (ce Rollet était un procureur véreux).
Aujourd'hui, ce pauvre Boileau serait bien triste de constater qu'on appelle une femme de ménage une technicienne de surface, un handicapé une personne à mobilité réduite, un noir un homme de couleur ou un imbécile un mal comprenant.

Aujourd'hui, j'ai déjeuné au restaurant avec une Amie, et pour ce qui fut de donner mon avis sur le repas, j'ai appelé un chat un chat : c'était délicieux !

Cycle 13, 2069è jour


Cet adorable tampon
reçu pour mon anniversaire,
merci Suzanne !!!


365 jours en 2018 avec Flow # 235


Fêtons les premiers raisins !


mercredi 22 août 2018

Une expression par jour # 234

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :


La mer à boire
Une entreprise longue et difficile.

Origine :
Cette expression n'est plus employée que sous la forme négative "ce n'est pas la mer à boire", souvent pour signifier à quelqu'un qui imagine avoir une montagne à soulever que finalement, ce qu'il a à faire est bien plus facile que ce qu'il croit.
C'est une métaphore qui date du XVIIe siècle, que Jean de la Fontaine utilise dans "Les deux chiens et l'âne mort".

Punaise, envoyer un simple papier, c'est quand même pas la mer à boire... sauf si ce n'est pour m'emm...
Heureusement que j'ai passé la soirée avec mon grand et des amis pour me changer les idées !

Cycle 13, 2068è jour


Très agréable soirée
avec le grand, l'incomparable, le génial Nico Wayne Toussaint
et son fidèle et excellent guitariste Michel Foizon








365 jours en 2018 avec Flow # 234



mardi 21 août 2018

Une expression par jour # 233

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :


Je vous le donne en mille
Je vous mets au défi de deviner.

Origine :
Cette locution de défi date du milieu du XVIIe siècle. 
Elle est tout simplement une forme raccourcie, une ellipse de "je vous le donne à deviner, mais vous n'avez qu'une chance sur mille de trouver la réponse".
Ici, "mille" ne doit pas être seulement compris comme le nombre égal à dix fois cent, mais comme "un grand nombre", comme l'utilisait Antiochus dans Bérénice, de Racine, lorsqu'il disait "mille autres mieux que moi pourront vous en instruire" ou bien Madame de Maintenon dans sa lettre du 14 juillet 1707 au cardinal de Noailles lorsqu'elle écrivait "sans hésiter, je donnerais mille vies pour obtenir la paix".


Aujourd'hui, j'ai eu un échange avec une personne dont je ne doute pas de sa mauvaise foi, et ça n'a pas raté, je vous le donne en mille, j'ai eu droit à une réponse qui a dépassé mes espérances ! Allez, je préfère en rire...


Cycle 13, 2067è jour


Pour mon anniversaire
mes fistons m'ont invitée au restaurant,
merci à l'équipe pour ce café gourmand !
Je me sentais bien jeune, hihihi ;
et j'ai été gâtée :




un album-photos à personnaliser !

365 jours en 2018 avec Flow # 233


Alors, aujourd'hui, j'ose dire que... c'est mon anniversaire !

lundi 20 août 2018

Une expression par jour # 232

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

  
Tuer le ver
Boire à jeun un verre d'alcool.

Origine : 
Il semble qu'au moment de l'apparition de cette expression, en 1828, le verre d'alcool à jeun, fréquemment donné à son enfant au moment du départ à l'école, avait pour réputation d'avoir de très bonnes propriétés vermifuges.
Il n'en a pas fallu beaucoup plus pour que les adultes avides d'écluser une petit ballon de blanc tôt le matin se servent du prétexte de se débarrasser d'hôtes indésirables pour justifier l'ouverture de la bouteille ou les retrouvailles avec les compagnons de beuverie au troquet du coin.

En fin d'aprem, je suis partie avec une amie qui n'avait pas vue la pièce hier, et c'est ainsi que j'ai assistée à la seconde représentation du "Médecin malgré lui" ; la prestation a gagné en dynamisme en plus. Bon, dans la pièce, il y a le fameux Sganarelle qui arrive en titubant... en voilà un qui tue bien souvent le ver, et d'ailleurs il ne le cache pas, et même s'en vante. Il va s'en mordre les doigts...