L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :
Le torchon brûle
Il y a un profond désaccord. L'atmosphère est à la dispute.
Origine :
Dans cette locution qui date de la fin du XVIIIe siècle, le torchon n'est pas celui du ménage.
Le Dictionnaire Historique de la Langue Française nous dit que le premier sens du mot, au XIIe siècle, correspondait à un coup que l'on donne. Il rajoute ensuite que, dans notre expression, le mot est un dérivé de "torche", qui, en brûlant, permet d'éclairer un endroit sombre. Hélas, cette affirmation n'est suivie d'aucune explication indiquant quel est le lien entre cette torche qui brûle et le désaccord ou la dispute qui s'annonce.
Claude Duneton, lui, nous propose autre chose, indirectement lié au tout premier sens de "torchon" : l'expression serait un double jeu de mots.
D'abord, "torchon" serait une plaisanterie basée sur "torcher" ou "se torcher" au sens de "se battre" (c'est l'histoire du "coup" qui réapparaît). D'ailleurs, "un coup de torchon", c'est autant une bagarre que quelque chose qui a fait place nette, et une "torchée", c'est une sévère correction.
Rappelons-nous aussi ce jeu où l'on doit retrouver quelque chose ou quelqu'un caché et, lorsqu'on approche très près de l'endroit, on nous dit "tu brûles". Dans ce cas, "brûler" indiquait la proximité.
Le torchon brûle voudrait donc simplement dire "les coups sont très proches".
Aujourd'hui, le grand sujet de conversation a été la démission de Nicolas Hulot. Avant de lancer ses impressions sur la toile, il valait mieux tout d'abord écouter l'intégralité de l’interview (rien de plus "dangereux" que de publier qu'une seule phrase sortie de son contexte), se rappeler ce qui a tout de même été accompli (ce ministère n'a pas rien fait) et même si on est déçu par la personne, ce n'est pas une raison pour l'insulter.
Une chose est sûre, côté avenir de notre planète, le torchon brûle.
Il y a toujours eu des gens sincères et sensés pour le dire et le redire, mais force est de constater que le pouvoir des lobbies reste le plus fort. Ce n'est pas une raison pour désespérer ; il faut que chacun de nous prenne ses responsabilités, ce serait-ce en n'étant pas complices (par exemple, en n'achetant plus certains produits nocifs à notre santé et celle de nos proches), en étant attentifs à tout plein de petits détails afin d'être respectueux envers la nature et envers les autres. J'en suis convaincue.
Oui, c'est le minimum que nous pouvons faire !
RépondreSupprimerVoilà !
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