mercredi 28 février 2018

Cycle 13, 1894è jour

La vue de chez nous, ce midi !

365 jours en 2018 avec Flow # 59


Une expression par jour # 59

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

un écoule-burette n.m. (dialecte nîmois)
un gros buveur


L'événement de cette journée ici, c'est qu'il a neigé. Je suis allée au travail en marchant avec précaution car j'ai commencé par manquer de glisser sur nos marches d'escalier en sortant de la maison. Pendant ma pause déjeuner, je suis allée faire un tour au Parc dont les perspectives étaient autres... puis en ville. Mais comme j'étais sous le choc d'une mauvaise nouvelle, je n'ai pas fait beaucoup de photos. Je suis passée devant un des cafés de notre ville et le seul "client" installé à une table en extérieur était cet étrange écoule-burette ; il lui en faut des litrons pour satisfaire son imposante carrure ! Cette petite scène, que nous retrouvons chaque année, m'a fait sourire.


au Parc


vue du pont




Défi Ecriture chez MyNameIsOr - 1

Voici le défi écriture tant attendu. En quoi consiste-t-il ?

Chaque 1er de mois, je vous proposerai un plateau de scrabble (joué par mes enfants et moi) et vous aurez tous le mois pour écrire un petit texte / une petite histoire en vous aidant des mots inscrits sur le plateau de jeu. Vous pourrez tout utiliser (c'est mieux) ou n'en prendre que quelques uns. Puis, vous déposerez sous l'article du défi, vos liens pour que je puisse aller les lire (c'est mieux... LoL deuxième répétition).





Liste des mots :
moi, won, hé, don, rôle, armes, juifs, sec, ok, et, code, ex, platines, rebele, notes, sud, rôle, vente, révise, sac, août, ha, aimer, fa, pâle, grades, ver, patins, chut, bague, qui, butin, il, set, es, ai...


Mon texte :

Ils voulaient lui faire vider son sac, le menaçant avec une arme, mais la besace ne contenait qu'un bien maigre butin : un carnet sans notes, juste rempli de croquis sans intérêt, un mouchoir fripé, un montre même pas en platine et dont le mécanisme ne fonctionnait plus, une vieille photo sépia représentant une femme sans âge, et trois pièces de monnaie.
- Où sont tes papiers ? demanda celui dont la collection de médailles signifiait sans doute une succession de grades peu à peu acquis.
L'homme ne répondit pas. Il errait depuis la fin du mois d'août, se demandant comment rejoindre la frontière. Il était juif, natif du sud de la Pologne et avait échappé par miracle à bien des arrestations. Il était grand et sec, le dos voûté par les travaux pénibles, le regard vide... Il ne lui restait de son ex-femme qu'une bague sans valeur marchande que pour rien au monde il ne la mettrait en vente, même la faim au ventre. Ils s'étaient tellement aimé tous les deux...
Le haut-gradé le regarda droit dans les yeux puis soupira.
- , toi tu as de la chance que je sois un homme de cœur. Si tu crois que j'ai le beau rôle, détrompes-toi. J'ai fait don de ma personne à notre bien-aimé fuhrer, mais je commence à me poser des questions face à des gens comme toi, je révise bien des opinions. Je vais te dire quelque chose d'important,  quelque chose dont tu devras te souvenir toute ta...
Il n'acheva pas sa phrase car soudain, une douleur insoutenable le saisit au ventre, c'était comme si un ver lui perforait les tripes. Il devint tout pâle, tomba au sol sans un mot.
- Chut ! ordonna un des soldats au moment où ses deux autres compagnons voulurent prendre la parole. Sortons du bureau et laissons les événements se poursuivre sans nous. Nous ne saurons jamais ce qu'il voulait dire, mais ainsi nous honorerons sa mémoire à notre façon. Moi aussi, je hais cette guerre... Et toi, sauve-toi en passant par cette porte, nous dirons que nous ne t'avons jamais vu.
Et ils sortirent sans omettre de faire glisser leurs pas sur les patins de feutre, plancher bien ciré oblige. Les codes de bonne conduite ne se discutent pas dans les grandes familles.

mardi 27 février 2018

Cycle 13, 1893è jour


Crépuscule doré après une froide journée bien ensoleillée

365 jours en 2018 avec Flow # 58



Une expression par jour # 58

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

espataroufler (dialecte nîmois)
épater



Ce soir, je vais voir un spectacle de cirque. Je n'avais pas prévu d'y aller mais une amie, qui vient de rentrer de très loin, est encore sous le coup du décalage horaire et du choc thermique (passer de +30°C à -3...), alors elle me donne sa place. 
Il ne fait pas de doute que je vais être espatarouflée par ce spectacle ! 

lundi 26 février 2018

Cycle 13, 1892è jour


Crépuscule après une belle journée

Une expression par jour # 57

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

pétronille (n.f.) (dialecte nîmois)
petite fille amusante


Ai-je été une pétronille ? Je ne le crois pas car en classe j'étais plutôt réservée quoique parfois un peu pipelette... et à la maison, ça ne rigolait pas toujours ! Mais à la fin de l'adolescence, lorsque je me suis enfin sentie bien dans ma peau et surtout lorsque j'étais étudiante, j'étais celle qui est toujours de bonne humeur et aime dire des choses légères. J'ai travaillé en intérim pendant des années et cet état d'esprit plaisait bien, je faisais parfois remplacements sur remplacements dans les mêmes entreprises et je retrouvais les gens comme si on s'était quitté la veille. A partir des années 90, les gens devinrent moins insouciants. Je ne pense pas que perdre le sens de l'humour aide, au contraire, ça peut être une soupape de sécurité dans la morosité générale. Heureusement, il y a encore des gens avec qui on peut échanger avec douceur, même en envisageant les situations pas vraiment marrantes. Tout dramatiser n'est pas la solution. Commençons par relativiser, et bien des situations seront plus faciles à gérer. 
Bref, il y a des jours où j'ai terriblement envie de devenir une pétronille avec des étoiles dans les yeux afin d'allumer un sourire chez les autres.

50 trucs pour passer une belle année 2018 # Semaine 9


Oh, je crois que j'ai assez de hobbies comme ça pour l'instant !

365 jours en 2018 avec Flow # 57


dimanche 25 février 2018

Cycle 13, 1891è jour


Un dimanche de soleil !

Résolution(s) de la semaine # semaine 8

- Tenir les diverses rubriques commencées avec enthousiasme le 1er janvier

- Me tenir à LA résolution de mon grand-père maternel : lire chaque jour un mot dans le dictionnaire.

Mots de la semaine :
Jour 1 : babillard, arde (adj. et nom) Qui aime babiller, parler beaucoup. (extrait de "100 mots à sauver" de Bernard Pivot
Jour 2 : bardot, bardeau ou bardine : croisement entre un cheval et une ânesse. Pour le croisement entre une jument est un âne, on obtient : mulet, mule, muleton, muletonne ou mulasse.
Jour 3 : addict ANGLICISME vient du verbe latin addicere (ad + dicere)  adjuger à ; le participe passé addictus s'appliquait, dans la Rome antique, à celui qui, ne pouvant s'acquitter d'une dette, était, sur décision du juge, adjugé à son créancier ; il en devenait l'esclave tant que la dette n'était pas remboursée. A défaut, l'addictus pouvait être tué par le créancier, voire coupé en autant de morceaux que de créanciers. Cette loi romaine s'appliqua jusqu'au Moyen Age. D'addictus, l'anglais fit to addict (début du XVIè siècle) dont la forme passive to be (self)-addicted to signifie "se donner, se soumettre, se consacrer à quelqu'un" ou "s'adonner à une pratique". Au début du XXè siècle, addict désignera le fumeur d'opium. Le français l'adopte dans les années 80, l'appliquant d'abord au toxicomane puis à tout individé (toxico)dépendant et enfin à toute personne atteinte d'un comportement compulsif. On dit aussi "être accro à", abréviation d'"être accroché à" pour évoquer toute passion qui, bien que dévorante, n'est pas forcément nuisible !
Jour 4 : airain (n.m.) Ce mot n'est plus employé. Aujourd'hui, on dit le bronze. Alliage  fort estimé des anciens, composé de différents métaux dont le cuivre est la base.
Un ciel d'airain, c'est un temps sec et aride, pendant lequel il ne tombe ni pluie ni rosée.
Fig. Un front d'airain : d'une extrême impudence.  Avoir un cœur d'airain : être dur et impitoyable. Loi d'airain : loi impitoyable.
Prov. et fig. "Les injures s'écrivent sur l'airain et les bienfaits sur le sable" : on se souvient longtemps des injures et on oublie vite les bienfaits.
Jour 5 : airelle n.f. (du provençal aire, du latin ater, noir) Sous-arbrisseau montagnard à baies rouges ou noires rafraîchissantes. (Hauteur de 20 à 50 cm ; genre Vaccinium, famille des éricacées.) Son fruit est proche de la myrtille. Egalement appelée Airelle vigne du Mont Ida, Airelle à fruits rouges, Airelle à pomme de terre ou berry.
Jour 6 : ajonc (n.m.) arbrisseau épineux à fleurs jaunes
Jour 7 : alaise ou alèse (n.f.) drap imperméable servant à protéger drap de dessous du lit.

- Choisir chaque semaine une ou des idées dans les bouquins suivants : "invitation à la lenteur", "l'art de la simplicité", "Mon coach bien-être", "cahier d'exercices pour aller à l'essentiel" et dans des revues "Kaizen", "Flow", "Calme", "Respire", ou "Happinez".
Y réfléchir, en appliquer certaines.


Cueillette de cette semaine :

- Faire au moins  2 fois par semaine 30 à 40 mn de marche rapide

- Faire du courrier postal

- Février sans réseaux sociaux va se terminer. Dès le 1er mars, se connecter raisonnablement !

- Profiter le plus possible du soleil (se promener pendant l'heure du déjeuner, faire du vélo en fin de journée, s'occuper du jardin)

- Vider un peu la maison...

Une expression par jour # 56

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

Avoir les arcanettes (dialecte nîmois)
Avoir le sang qui monte à la tête


En ce dimanche de soleil,  après une matinée occupée à cuisiner,  je prends du repos, oui un peu de repos ; pas de risque d'avoir les arcanettes !

365 jours en 2018 avec Flow # 56


Défi 52 Semaines 2018 chez Girl Kissed Fire # 08 "A"

Clic chez Girl kissed by fire pour suivre le défi !

A comme Alimentation

Hier, nous avons dégusté cette belle assiette
de produits de saison,
un délice bienfaisant !

samedi 24 février 2018

Cycle 13, 1890è jour


Un tendre crépuscule


24 heures photo # 129


ça se passe chez  http://chemindetables.over-blog.com/


Nous en avons un peu partout au jardin !

Une expression par jour # 55

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :


Faire la trougne (dialecte nîmois)
Bouder


Aujourd'hui, je n'ai eu aucune raison de faire la trougne. Au marché, j'ai rencontré quelques agréables connaissances et ramené de beaux légumes. Après, à l'atelier d'écriture, même si je ne suis pas satisfaite de mes productions, j'ai passé un très bon moment. Avant le bon déjeuner avec le fiston, nous sommes allés faire 2, 3 courses. Il y avait du monde mais une caisse supplémentaire s'est ouverte assez vite, j'ai laissé passé une dame qui avait peu d'articles (on n'avait pas grand'chose, mais bon...), elle en a été toute étonnée. Après, j'ai participé à un atelier d'art postal à la Médiathèque ; les deux animatrices étaient adorables et ont su nous stimuler. Elles ont mis pas mal de matériaux à notre disposition. J'avais dans l'idée de faire une création pour un Ami qui nous fait toujours de magnifiques créations, mais j'ai changé d'avis en tombant sur une vieille carte où apparaissait le village minuscule d'où ma grand-mère paternelle est native et où vit actuellement ma tante qui porte le même prénom que  sa maman et que moi. Bref, nous avons été trois à nous appeler pareil (prénom et nom). Bon, j'ai fait quelque chose de très simple mais à terminer, et après j'en ai commencé un autre pour J. car une autre vieille carte routière m'a donné une idée ainsi qu'une ancienne pub de vélo dans un vieux catalogue Manufrance. Car J. a escaladé le Mont Blanc sous toutes ses coutures et faisait beaucoup de vélo. Et tout à l'heure, je vais avec les fistons à la librairie où il va y avoir une animation musicale.
Super samedi qui donne le sourire, et en plus il a fait grand soleil !


Salades vertes, chou kale, champignons, chou fleur cru, persil et raisins secs


le recto, 
au verso, l'adresse dans des cases de mots croisés
une des occupations favorites de ma tante Eva !

365 jours en 2018 avec Flow # 55


52 photos en 2018 avec Bottes Rouges # 8 "amoureux"



"Sel et poivre"
qui appartenaient aux parents d'une amie
et qu'elle m'a offerts

Ce matin, j'avais essayé cela...
mais comme c'est derrière une vitrine,
il y a des reflets...


Pour découvrir toutes les participations, suivez les traces des Bottes Rouges 

vendredi 23 février 2018

Une expression par jour # 54

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

crésarette (n.f.) (dialecte nîmois)
personne crédule



J'ai trop longtemps été une quasi crésarette, bonne poire et naïve à la fois. Mais après bien des déceptions, c'est fini ! Gentille, oui, mais pas avec tout le monde ! 

Les états d'esprit du vendredi [23 février 2018]

C'est vendredi ! Le jour des états d'esprit organisés par  The Postman et Zenopia : 

Jour ☞ vendredi 23 février 2018
Heure ☞  20 h 11
Fatigue ☞ ça va !
Humeur ☞ plutôt bonne
Estomac ☞ RAS, il est rempli de bonne soupe !
Condition physique ☞ j'essaye d'oublier mes douleurs
Esprit ☞ un peu tendu malgré tout
Boulot ☞ ça va enfin changer, et en mieux !
Culture ☞ beaucoup de lectures en ce moment
Reste à ☞ redoubler de vigilance en cette période de transition
Penser à ☞ être digne de confiance
Avis perso ☞ MERCI
Message perso ☞ la mauvaise foi, ça ne paye jamais
Loulous Petits félins ☞ j'ai les deux garçons ce week end, la fille étant dans la famille
Amitiés ☞ EXTRA
Love ☞ Joker !
Sorties ☞ demain aprem, atelier d'art postal à la Médiathèque puis un concert à la librairie.
Courses ☞ j'ai eu le panier de l'AMAP mercredi (j'ai fait une soupe extra avec la courge), de beaux légumes et du poulet extra cet aprem chez les producteurs, et demain le marché local. Que demander de plus ? Rien.
Envie de ☞ soleil (comme tout le monde, après 2 mois de grisaille)
Image du jour 

au jardin...

Fin ☞  20 h 27

365 jours en 2018 avec Flow # 54



Allez ! chiche ?

jeudi 22 février 2018

Cycle 13, 1889è jour


Ce matin,
en allant au travail,
un soleil énorme dans un ciel étrangement coloré...

et le givre qui blanchit l'herbe

et en soirée,
des grues passent
dans un ciel tendrement coloré...





Une expression par jour # 53

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

Etre coutumier du fait
Avoir l'habitude de faire cette chose, d'agir ainsi (en général, péjoratif)


J'espère aujourd'hui régler certaines choses car rien n'est plus pénible que la mauvaise foi, et y'en a qui sont coutumiers du fait ; ça ne peut plus durer, non mais !

365 jours en 2018 avec Flow # 53


mercredi 21 février 2018

Cycle 13, 1888è jour

Enfin, une journée de grand soleil
et en prime,
un bien joli crépuscule !

Une expression par jour # 52

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

Sous réserve de... (loc.prép.)
En conservant la possibilité de recours


Vous vous dites parfois que vous avez tout bien fait, et voilà que quelqu'un n'est pas d'accord. Vous précisez que vous avez eu l'accord du chef. Reste plus que ce dernier confirme. Vous vous dites alors que la prochaine fois, vous exigerez un accord écrit, sous réserve d'avoir ainsi une preuve immédiate. Dommage de devoir perdre du temps avec une paperasserie supplémentaire qui devrait n'avoir pas lieu d'être !

365 jours en 2018 avec Flow # 52


Le calme, le silence, c'est du luxe !

mardi 20 février 2018

Cycle 13, 1887è jour

Il pleut, il fait froid, on a eu envie de crêpes !

Une expression par jour # 51

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

Sous toutes réserves (loc. adv. 1580)
Sans aucun engagement
L'expression s'est spécialisée en droit au XIXè siècle


Dans l'après-midi, mon second fiston est passé chercher les clefs afin de se connecter à la maison. Mouais, il a mal géré ses finances et du coup son téléphone et connexion internet sont coupés... J'ai tenté à la fois de le réconforter et de le sermonner un peu... sous toutes réserves. On a tous été jeunes et insouciants...

365 jours en 2018 avec Flow # 51


Voilà !
Il y a les bons élèves, les virtuoses,
et puis ceux qui massacrent...

lundi 19 février 2018

Une expression par jour # 50

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

Revenir de loin
réchapper d'un grand danger, d'une maladie, etc.

Hier, j'ai été triste d'apprendre le décès brutal  de Didier Lockwood. C'est un artiste que j'ai vu à plusieurs reprises, que ce soit au début des années 80 lorsque je vivais à Paris, ou ici car il est venu dans notre ville.
J'ai notamment souvenir du trio qu'il a formé un moment avec Philip Catherine et Christian Escoudé, ce récital était extraordinaire ; chacun avait sa personnalité mais ils savaient jouer ensemble avec une complicité déconcertante. J'ai toujours le 33 tours du live. 
Merci à lui pour tout ce qu'il nous a offert avec générosité lors de ses moindres prestations.
On peut revenir de loin avec le cœur, mais lui aura été instantanément emporté...




365 jours en 2018 avec Flow # 50


Cycle 13, 1886è jour


Un lundi gris, un lundi pluvieux, un lundi triste...

50 trucs pour passer une belle année 2018 # Semaine 8




dimanche 18 février 2018

Résolution(s) de la semaine # semaine 7

- Tenir les diverses rubriques commencées avec enthousiasme le 1er janvier

- Me tenir à LA résolution de mon grand-père maternel : lire chaque jour un mot dans le dictionnaire.

Mots de la semaine :
Jour 1 : acroupetons (adv.) accroupi, se dit pour posture de ceux qui sont assis sur leurs talons ou appuyés sur leurs pieds avec le corps plié, presque assis par terre.
Jour 2 : affistolure (n.f.) raillerie, tromperie, persiflage
Jour 3 : agrumes (n.m.pl) nom collectif des oranges, citrons, mandarines et autres fruits du même genre.
Jour 4 : aigrefin (n.m.) homme qui vit d'escroqueries, de procédés indélicats.
Jour 5 : aigue-marine (n.f.) pierre semi-précieuse transparente et bleue (aigue veut dire bleu)
Jour 6 : ailloli (n.m.) mayonnaise à l'ail
Jour 7 : aiguarolle (n.f.) ampoule, "petite enflure pleine d'eau".

- Choisir chaque semaine une ou des idées dans les bouquins suivants : "invitation à la lenteur", "l'art de la simplicité", "Mon coach bien-être", "cahier d'exercices pour aller à l'essentiel" et dans des revues "Kaizen", "Flow", "Calme", "Respire", ou "Happinez".
Y réfléchir, en appliquer certaines.


Cueillette de cette semaine :

- Je ne peux pas toujours publier les textes pour l'Agenda de l'apprenti écrivain pour diverses raisons...

- Trouver de nouveaux sujets de photos

- Les jours rallongent, faire davantage de vélo et faire plus souvent la marche rapide.

Conte du lundi # 96

Pour voir le texte de chacun d'après l'image ci-dessous, clic sur  Lakévio


couloumy annefrancoise 5
 Anne-Françoise Couloumy



Mon texte (en très grande partie réel) :

La première fois que j'ai gravi ces marches, c'était en serrant fort dans ma main des clefs. Mes clefs. Mes premières clefs.
2 jours avant, j'avais emprunté le bel escalier, large et aux marches recouvertes d'un épais tapis rouge maintenu par des barres dorées étincelantes. La gardienne, qui me précédait, m'a désigné une porte en disant "c'est là" et elle est repartie.
J'ai appuyé sur la sonnette et peu après, une dame a ouvert. Elle avait un visage sévère mais aimable. Elle a crié :
- Mario ! c'est la jeune fille pour la chambre de bonne.
Lorsque son mari est arrivé, elle m'a demandé quelles études je faisais, quels étaient mes revenus, puis elle a déclaré :
- Je vais vous faire visiter.
Elle a pris un trousseau de clefs, ouvert une porte dissimulée derrière un rideau et nous nous sommes retrouvées dans la cage d'escalier. L'escalier de service que je devrai prendre.
Au 6è étage, j'ai découvert un palier faiblement éclairé par 2 vasistas. Un petit lavabo était installé près de la porte des toilettes. Les autres portes étaient celles des chambres de bonne. 3 seulement étaient louées, les autres servant de débarras aux propriétaires.
Ma petite chambre donnait sur la rue. J'avais même un balcon !
Et voilà, c'était mon premier chez moi. Un petit espace de 9 m² mais mon petit coin de paradis !
Je travaillais du lundi au vendredi, puis tous les soirs ainsi que le samedi, je fréquentais une Ecole. Ensuite, j'ai enchaîné sur la fac. Ces années d'études ne m'ont rien apporté d'autres que des connaissances. J'ai continué de travailler dans des bureaux. Sans regrets.
Comme mes propriétaires étaient satisfaits de moi, ils m'ont permis de rester après la fin de mes études.
Parfois, je m'arrêtais dans l'escalier, non pour reprendre mon souffle (les 6è sans ascenseur vous maintiennent en forme !) mais pour écouter de la musique. Car mes propriétaires étaient tous les deux musiciens. Il était pianiste, elle était violoniste. Un jour, ils m'ont invité à un concert où Monsieur présentait sa dernière élève promis à un avenir brillant. C'est la première fois que j'allais dans une vraie salle de concert !
Après avoir emménagé en couple dans un tout autre quartier, et dans un "vrai" logement avec tout le confort (toilettes, salle de bain, cuisine...) j'ai continué de prendre de leurs nouvelles. Un jour, en réponse à mes bons vœux du nouvel an, elle m'a annoncé que son mari était parti suite à une longue maladie. Plus tard, je suis allée lui rendre visite, elle m'a montré ses mains toutes déformées : elle ne pouvait plus toucher à son violon. 
J'ai demandé à repartir par l'escalier de service, en guise de pèlerinage. Rien n'avait changé, hormis le silence...

Cycle 13, 1885è jour

Ce matin... avant le retour de la pluie !

Défi 52 Semaines 2018 chez Girl Kissed Fire # 07 "romantique"

Clic chez Girl kissed by fire pour suivre le défi !


52 photos en 2018 avec Bottes Rouges # 7 "moulin"




Pour découvrir toutes les participations, suivez les traces des Bottes Rouges 


Le moulin à café de mon grand-père maternel,
un objet auquel je tiens plus que tout
et quand on ouvre le tiroir, l'odeur est toujours là...

Une expression par jour # 49

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

Fauché comme les blés
Sans argent
Renforcement de fauché au sens figuré par blé qui signifie populairement argent dans une image cohérente.


Tout comme le mois précédent qui fut difficile parce que j'ai eu un bon manque à gagner sur ma paye de décembre suite à un arrêt maladie, et qu'un oubli administratif a perduré jusqu'à début février... je me retrouve fauchée comme les blés pour terminer ce mois qui, fort heureusement, est le plus court de tous ! Finalement, ce n'est pas si difficile que ça de n'acheter que le strict minimum, du moment qu'on a de quoi manger et un toit. On se rend compte que bien des choses sont superflues !

365 jours en 2018 avec Flow # 49