366 jours de Flow # 31/01/16

Dans le n° de fin d'année du magazine Flow, il y avait en cadeau un calendrier perpétuel qui nous offre chaque jour une citation, un conseil, une idée.

31  janvier 2016

Douceur de vivre
"Fais ce que tu peux, avec ce que tu as, là où tu es."
Théodore Roosevelt (1858-1919)
Homme d'état américain



Un autre façon de célébrer "la sobriété heureuse" de Monsieur Pierre Rabhi...

Cycle 13, 1136è jour

Il pleut...

366 réels à prise rapide # 31/01/2016

31 janvier - Aujourd'hui moment lumineux...

Nous voilà avec un dimanche pluvieux et venteux, alors je ne sors pas ! J'ai mis la télé pour une fois (ce n'est pas souvent...) et j'ai regardé "Philosophie" sur la BD, puis plus tard le "magazine 13h15" dont le titre était "Soigneurs de terre". Grâce à ces témoignages, j'ai vécu un moment lumineux et je vous invite à le voir en replay si vous l'avez manqué, vous comprendrez mon enthousiasme !

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Défi 365 jours d’écriture # 31

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Sujet du 31 Janvier : Bonbon

- Allo, Agathe ? C'est moi Petit Poussin, ton frère préféré.

- Ai-je le choix, je te rappelle que je n'ai qu'un frère ! lui répondit Agathe. Attends une seconde.

Elle posa le combiné et alla récupérer sa deuxième bottine.

- Qu'y a-t-il ? Maman m'attend et...

- Justement, c'est pour ça. Elle te rappelle que tu n'as pas encore réglé le problème du Maire. Pas question qu'on se le coltine toute la journée !

Agathe tentait d'enfiler sa chaussure, le téléphone coincé entre l'épaule et la mâchoire.

- Oui, je sais, et j'ai ma petite idée.

- Grouille car Monsieur est allé acheter un cadeau chez Mme Reboul.

- Quel cadeau ? Que t'a encore raconté cette commère ?

- Il a choisi des bonbons, plus exactement des caramels.

- Des caramels pour une centenaire ? N'importe quoi ! s'exclama Agathe qui en avait fini avec sa chaussure.

- Il a dit que c'était un choix symbolique puisque "sa" centenaire avait encore toutes ses dents !

- Bon écoute, là j'allais partir rejoindre Maman...

- Passe chez le Maire en chemin, Agathe, tu avais promis de nous en débarrasser et le grand jour approche...

- T'inquiète, j'y cours, à tout à l'heure, conclut Agathe en raccrochant sans attendre de réplique de Petit Poussin.

Une image, une histoire, chez Lakévio

Le conte à rendre chez chez Lakévio 

Silvestro Lega 

Mon texte :

Sophie est veuve, une jeune veuve qui fut rapidement engagée par la famille Beauregard. Sa discrétion et son  sens pratique étaient déjà connus et s'épanouirent au fil des mois.
Monsieur et Madame Beauregard ont 4 enfants, 3 garçons turbulents et une fille très imaginative.
Il faut sans sans arrêt avoir l’œil sur eux. Lorsque Madame Beauregard est épuisée, c'est Sophie qui prend le relais. Elle parvient à se faire respecter des garçons, par contre leur sœur échappe à toute autorité. Elle n'en fait qu'à sa tête, refuse d'écouter les conseils, méprise les ordres, répond avec insolence. Peu à peu, Sophie obtient de timides mais réels progrès. La fillette est intelligente, elle comprend qu'on ne veut que son bien et puis, constate combien il est gratifiant de voir ses proches fiers d'elle.
C'est pourquoi les parents décidèrent de récompenser ses efforts en lui permettant de se rendre à un anniversaire. Son frère aîné l'accompagnerait, le chemin est court jusqu'au château voisin. Sophie se demanda jusqu'au bout si on pouvait vraiment lui faire confiance. Elle resta cachée derrière la jalousie à les regarder traverser la pelouse, pousser le portail, disparaître d'un pas alerte. Elle resta jusqu'à ce que l'aîné revienne et fasse signe à ses parents que tout allait bien. Elle avait hâte que la fin de journée arrive...

Projet 52 - 2016 avec Milie # 05 "hiver"

Légume d'hiver : l'endive !

Projet 52-2016 du Hibou # 04 "lumière"

Ma 4è participation pour Le Hibou.

Projet 52 photos en 2016 chez Bottes Rouges # 05 "déguisement/costume"

Défi 365 jours d’écriture # 30

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Sujet du 30 Janvier : Humour

Agathe se préparait à sortir afin de rejoindre sa maman qui venait de l'appeler à la rescousse lorsque le téléphone sonne de nouveau. Boitillant jusqu'à lui parce qu'elle n'avait enfilé qu'une seule bottine, elle décrocha. 

C'était son frère. 

Son frère qui avait le chic pour l'appeler pile au moment où ça la dérangerait.

Son frère qui ne prenait jamais de ses nouvelles et ne la joignait que s'il avait quelque chose à lui demander.

Son frère qui se croyait tout permis avec tout le monde, et pourtant tout le monde continuait de l'adorer.

Son frère qui avait une arme infaillible pour se faire pardonner n'importe quoi : l'humour.

366 réels à prise rapide # 30/01/2016

30 janvier - Aujourd'hui oublié de...

Aujourd'hui, j'ai oublié bien des choses : oublié d'être fatiguée pour faire du ménage, de la lessive, de la cuisine ; oublié d'être de mauvaise humeur afin que les autres le soient ; oublié de lire avant le soir afin de me mettre à certaines priorités... mais je n'ai pas oublié de faire mon petit texte pour ce 30 janvier !

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366 jours de Flow # 30/01/16

Dans le n° de fin d'année du magazine Flow, il y avait en cadeau un calendrier perpétuel qui nous offre chaque jour une citation, un conseil, une idée.

30  janvier 2016

Esprit libre
Selon le feng shui, le désordre accroît la fatigue et nous distrait des choses importantes de la vie. Seuls les objets que vous utilisez vraiment et que vous appréciez vous apportent force et joie.

Hum hum, on dirait que cette réflexion a été mise pile pour moi ! Moi qui règne dans le désordre... et à ces mots, j'ai quasiment... honte de cette réalité.
Allez, courage, je dois ranger, même si la plupart du temps je m'y retrouve tout à fait, mais c'est désagréable pour l'entourage...


PS
Ne sachant pas grand'chose sur le feng shui, j'ai fait quelques recherches :
c'est "un art millénaire d'origine chinoise, pour qui a pour but d'harmoniser l'énergie environnementale (aménager son intérieur afin d'atteindre la plénitude...)" 

Cycle 13, 1135è jour

Floraison au jardin...

24 heures photo # 22

ça se passe chez  http://chemindetables.over-blog.com/

La Nuit des Conservatoires

au Musée (sculptures) Despiau-Wlérick :

du Bartók en percussions

366 jours de Flow # 29/01/16

Dans le n° de fin d'année du magazine Flow, il y avait en cadeau un calendrier perpétuel qui nous offre chaque jour une citation, un conseil, une idée.

29  janvier 2016

Douceur de vivre
Trier ses affaires n'implique pas du tout de se séparer de ses objets favoris et de ses souvenirs. Mais ne conservez pas tous les dessins de vos enfants accumulés au fil des années. N'en gardez que la moitié ou scannez les plus beaux.

Hum hum, j'en ai gardé tellement... et des trois enfants !!! 

366 réels à prise rapide # 29/01/2016

29 janvier - Aujourd'hui une princesse.

Aujourd'hui, l'événement ici, c'était "la nuit des conservatoires". Musiciens, chanteurs, danseurs se sont rendus dans quatre lieux différents pour nous offrir de jolis moments. Ma princesse intervenait à deux occasions : en percussions au Musée puis en musique traditionnelle dans les halles du Théâtre. Mais des princesses, nous en avons rencontrées beaucoup, notamment au Musée : en pierre, en bronze, en bois, en chair et en os...

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Cycle 13, 1134è jour

Clara avec son professeur de percussions et un autre élève

jouant une pièce de Bartók, au Musée, 

à l'occasion de la Nuit des Conservatoires

Projet 52-2016 - du côté de chez Ma' # semaine 4 "ici"

Ici, 

nous sommes dans un Musée

et s'il y a aujourd'hui des danseuses 

et des musiciens

c'est normal, c'est pour "la Nuit des Conservatoires"

Défi 365 jours d’écriture # 29

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Sujet du 29 Janvier : Danse

Agathe était tellement soulagée d'être sortie de ce songe de plus en plus angoissant qu'elle se mit à chantonner :

"Nous n'irons plus aux bois

Les lauriers sont coupés

La belle que voilà la laiss'rons nous danser

Entrez dans la danse, voyez comme on danse,

Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez."

Elle se demanda pourquoi cette chanson enfantine qui revenait soudain. Quel rapport avec la série "Le Prisonnier" qui avait si bien nourri ce rêve ?

Ses yeux se posèrent alors sur la pendule "oiseaux" -vous savez, celle où un chant d'oiseau sonne les heures- et elle sursauta en constatant l'heure tardive.

Elle avait encore tant de choses à faire pour l'anniversaire de sa chère grand-mère !

Les états d'esprit du vendredi [29 janvier 2016]

C'est vendredi ! Le jour des états d'esprit ! 

Chaque vendredi, The Postman et  Fedora publient nos états d'esprit sur base d'un formulaire et ils sont partagés.

Jour ☞ vendredi 29 janvier 2016
Heure ☞  6 h 25

Fatigue ☞ j'ai plutôt bien récupéré, la journée sera bonne.

Humeur ☞ excellente étant donné la fin de journée qui m'attend !

Estomac ☞ maintenant rassasié, il m'avait réveillé très tôt par une désagréable fringale !

Condition physique ☞ l'inflammation est revenue de plus belle, pfff ! sinon, ça va.

Esprit ☞ curieux

Boulot ☞ j'apprends à me fermer au stress ambiant...

Reste ☞ à faire le ménage entre deux activités ce week end !

Penser à ☞ finir ce qui doit être fini avant le 31 !

Avis perso ☞ il ne faut jamais partir perdant !

Message perso ☞ se renfermer quand les ennuis vous tombent dessus, ce n'est pas la bonne méthode...

Loulous Petits félins ☞ Super, le grand rentre de Fac en début d'aprem, le second est en stage et la "petite dernière" sera sur scène tout à l'heure (après avoir souffert en début de semaine d'un abcès dentaire).

Amitiés ☞ Epatantes !

Love ☞ Joker

Sorties ☞ dès 18h30, ce sera "la nuit des Conservatoires" où ma fille intervient à deux reprises, trop hâte d'y être !!!

Divers ☞ Faut que je passe entre les mains du coiffeur !

Courses ☞ Demain, le marché local.

Envie de ☞ rien de plus

'Zic ☞ Emue par la chanson de Renaud même si c'est pas sa meilleure mais il est de retour.

Fin ☞  6 h 53

Les états du ciel de ce jeudi

Au réveil, je le découvre flamboyant...

Sur le chemin du travail, il accueille des nuées d'oiseaux...

Il vire au jaune et orange...

Un canard (semble-t-il) passe...

Il se mire dans la rivière... c'était si beau, ce matin.

Défi 365 jours d’écriture # 28

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Sujet du 28 Janvier : Décrire une maison

Quand une porte claque rageusement, ça fait beaucoup de bruit et ce boucan réveilla brutalement Agathe qui, pendant quelques secondes, se demanda où elle était.

Elle était chez elle, allongée sur son canapé.

Elle se leva et se précipita à la fenêtre : ouf ! tout ce qu'elle venait de vivre (et nous avec) n'était qu'un rêve, un rêve qui était en train de virer au cauchemar.

Ouf ! elle n'était pas au Village. Elle n'était pas Numéro 9. Elle n'était pas prisonnière. 

Elle regarda avec attention la pièce où elle se trouvait, le salon. Avec ses murs  jaune pâle et son mobilier tout simple, c'était une pièce joyeuse grâce aux tissus aux couleurs chaudes. Toutes les pièces étaient lumineuses, c'est cela qui comptait le plus pour Agathe.

Sa petite maison comportait deux chambres, la sienne et une "chambre d'amis" ; la salle à manger attenant au salon était aménagée en bureau avec deux plans de travail devant les fenêtres. La cuisine était une véritable cuisine avec tout ce qu'il fallait pour faire de la vraie popote. Elle aimait bien la salle de bain des plus sommaire (une douche à l'italienne et un lavabo) et puis ce grand grenier peu facile d'accès mais permettant de ranger toutes sortes de choses.
Le plus caractéristique chez Agathe, c'est qu'il y a des livres partout, dans chaque pièce, même dans les toilettes. 

Sa maison, elle l'avait longtemps cherchée.

Une maison modeste, avec un jardin, dans un quartier calme.

C'est tout ce qu'elle désirait !

366 jours de Flow # 28/01/16

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28 janvier 2016

Belles rencontres
"S'il est impossible de ne pas penser à quelque chose, il reste encore possible de penser à autre chose."
Les aventures d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll


Ce livre était mon préféré quand j'étais petite, j'avais une édition abrégée au début et ça doit être le livre que j'aurais le plus souvent lu et relu et re-relu...
Puis je suis passée à l'édition originale, c'est une histoire que je continue de relire et qui me plaît toujours autant...
Dès que je sens du négatif en moi, j'essaye de penser à autre chose, de penser autrement ;  ça s'apprend et maintenant j'y arrive assez bien.

366 réels à prise rapide # 28/01/2016

28 janvier - Aujourd'hui bu.

En fin de journée, à la Médiathèque, j'ai littéralement bu les paroles de la lecture musicale proposée par le collectif aquitain "jesuisnoirdemonde" : "Comment la parole..." 

C'est un projet réalisé et interprété par Sophie Robin accompagnée par Julie Läderach au violoncelle (et univers sonore). Textes de 3 auteurs : Sophie Poirier, Claude Chambard et Emmanuelle Urien.

Nous n'étions pas très nombreux, mais ce fut un excellent moment !

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Cycle 13, 1133è jour

Ce matin...

Défi 365 jours d’écriture # 27

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Sujet du 27 Janvier : Animal blanc

Après avoir rapidement dîné, non sans être étonné d'avoir trouvé dans son frigo des courses qu'elle ne se souvenait pas avoir faites mais qui correspondaient à ce qu'elle avait l'habitude d'acheter, Agathe se résolu à ressortir. Elle désirait rencontrer d'autres habitants du village qu'elle espérait plus loquaces. La nuit, il lui serait aisé de repérer les maisons habitées. Elle n'eut pas besoin d'aller très loin, la maison voisine était éclairée, les volets non tirés. Il n'y avait pas de nom sur la boite à lettres, mais près de la sonnette, elle repéra un chiffre : 5.
Elle en déduisit qu'ici habitait sans doute Numéro 5. Elle appuya sur le bouton et un tintement aigu retentit. Agathe entendit des bruits de pas précipités et la porte s'ouvrit. Un homme d'une cinquantaine d'années se tenait devant elle.
- Oui ? C'est pour quoi ? demanda l'homme en la fixant avec insistance.
- Bonsoir, excusez-moi de vous déranger mais je suis votre voisine, votre nouvelle voisine.
- Oui, et alors ? répondit son interlocuteur.
- N'est-il pas normal de faire connaissance de ses nouveaux voisins ?
- Ici, rien n'est normal ma petite dame.
- C'est-à-dire ? Je viens juste d'arriver et...
- Vous l'avez déjà dit.
Agathe avait compris qu'elle ne tirerait rien de cet homme.
- Depuis combien de temps êtes-vous ici ?
- Vous posez trop de questions, Numéro 9.
- Décidément, s'écria avec humeur Agathe, tout le monde me répond la même chose.
- Que pourrait-on vous dire d'autres ? Et vous, qu'avez-vous à nous dire ?
- Je cherche juste à comprendre ce que je fais ici !
- Avez-vous rencontré Numéro 7 ? 
- Est-ce lui le responsable de ce quartier ?
- Nous ne sommes pas dans un quartier, nous sommes au Village.
- Qui dit village dit Maire. Numéro 7 serait-il le Maire du Village ?
- Je vous le répète, Numéro 9, vous posez trop de questions !
- Où puis-je trouver Numéro 7, je vous prie ?
- C'est lui qui vous trouvera. Et lorsque vous le rencontrerez, pensez à lui demander des nouvelles de son paon blanc. Ne vous trompez surtout pas, un paon blanc !
Et sur ces paroles, l'homme recula et lui claqua la porte au nez.

Cycle 13, 1132è jour

Sur la pelouse de la Médiathèque...

366 réels à prise rapide # 27/01/2016

27 janvier - Aujourd'hui journée des pieds...

Je n'arriverai jamais à comprendre comment on peut avoir plaisir à casser les pieds aux autres... Heureusement qu'aujourd'hui, il y eut de bonnes choses pour compenser, notamment Clara qui est retournée en cours car son abcès a bien diminué, et ça c'est bien plus important que le reste...

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27  janvier 2016

Douceur de vivre
"Effacer le temps et surfer sur le présent"
Charlélie Couture

On ne peut pas effacer le temps. Il faut trouver un juste compromis entre le passé, le présent et le futur. Un compromis où le présent aura la part belle car plus le temps passe (plus on vieillit) et plus on prend conscience que le temps file vite, qu'il est important de mordre la vie à pleines dents, de vivre tout simplement...

Défi 365 jours d’écriture # 26

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Sujet du 26 Janvier : Dernière phrase d’un roman

Je suis en train de lire un roman de Nancy Huston "La virevolte" emprunté à la Médiathèque.

J'ai un peu de mal à entrer dans ce livre, mais j'ai décidé de m'accrocher et de le lire jusqu'au bout.

La dernière phrase du roman est la suivante : "Tout cela est à moi". C'est court et simple !

Mon texte :

Ce n'est qu'au troisième coup de sonnette que la porte s'ouvrit. La fausse Mme Giro posa un regard incrédule et peu amène sur Agathe.

- Bonjour, excusez-moi de vous déranger, mais j'aimerais que vous m'aidiez, commença Agathe.

- Vous êtes nouvelle, je suppose ? lança la femme avec un certain mépris.

- Heu, oui, je suis arrivée ce matin, répondit Agathe, et justement je ne comprends pas comment je suis arrivée ici et comment ça se fait que ma propre maison soit ici.

- C'est comme ça pour chacun de nous, coupa son interlocutrice.

- Qui ça, nous ?

- Vous, moi, tous les numéros qui vivent au Village, Numéro 9 !

- Mais pourquoi nous ? Pourquoi sommes-nous ici ? Pourquoi nous identifier par un numéro ? Pourquoi...

- Vous posez trop de questions, Numéro 9. Ici, on ne doit pas poser de questions.

- Mais vous êtes comme moi, vous n'êtes pas venue ici de votre plein gré, vous vous souvenez qui vous étiez avant...

- Avant quoi ?

- Avant d'être ici, s'impatienta Agathe. Vous viviez dans quelle ville ? Vous exerciez quel métier ?

- Je vous l'ai déjà dit, Numéro 9, vous posez trop de questions !

- Je ne m'appelle pas Numéro 9, je m'appelle Agathe.

- Vous vous appelez Numéro 9, c'est indiqué sur votre badge.

Dans un geste de colère, Agathe tenta d'arracher ce maudit badge, mais rien à faire, il était solidement arrimé à son vêtement. La femme émit un petit rire qui acheva de déstabiliser Agathe. Elle hésita un instant puis tourna les talons et s'éloigna d'un pas rapide. Elle eut le temps d'entendre la porte claquer mais ne se retourna pas.

Elle s'étonna de se retrouver rapidement chez elle, il lui semble qu'elle avait marché très vite sans réfléchir où ses pas la menaient.

Une fois dans son salon, elle se planta devant le miroir, se regarda, tâta son visage avec ses mains et dit d'un ton las mais déterminé : "Tout cela est à moi."

366 jours de Flow # 26/01/16

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26  janvier 2016

Esprit libre
"Demandez-vous plusieurs fois par jour :
Suis-je de mon côté ?
Est-ce que j'agis dans mon propre intérêt ?"
"Le Cerveau de Bouddha"
Rick Hanson


Aujourd'hui, je n'ai pas fait ce que j'aurais fait en temps normal, et je ne regrette rien.
Depuis hier, ma fille ne va pas en classe à cause d'un abcès dentaire. Alors j'ai organisé la journée en fonction de son état et de ses déplacements. Je suis allée au marché de bonne heure afin de ramener les fruits et légumes avant d'aller au travail. Il m'a fallu appeler le lycée pour signaler son absence puis tenter d'avoir le dentiste, ce ne fut pas aisé, la secrétaire a fini par me rappeler pendant l'heure du déjeuner. Bref, j'ai dû trouver le temps à mon travail pour passer un certain nombre de coups de fil, ce n'est pas toujours évident... A midi, je suis passé chercher des pots de bébé au magasin bio... Donc, je ne suis pas allée à mon cours de gym aquatique, ni au cours de photos le soir. Mais tout cela n'était pas important, la santé et le bien-être de nos enfants passent avant tout. Clara a pu aller à sa répétition de musique et au rendez-vous avec le dentiste en se faisant transporter par sa belle-mère, merci à elle. Une fois à la maison, nous avons tous ensemble épluché les légumes pour la soupe de demain. Lélio n'a pas trop râlé mais a fait remarquer qu'il avait travaillé toute la journée (cette semaine, il est en stage...).
Aujourd'hui, en agissant dans l'intérêt de mes enfants, j'estime avoir agi dans le mien. Tous les parents font ainsi, non ?
Je me poserai ces questions demain, demain qui sera un autre jour, et on verra bien...

Cycle 13, 1131è jour

Les jours rallongent.

Photo prise de mon lieu de travail,

une nuée d'oiseaux passaient...