lundi 10 août 2015

53 billets en 2015 # semaine 33 - chez Agoaye

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Ce en quoi je crois


Nous avons tous besoin de croire en quelque chose, c'est à la fois une force et une faiblesse.
Une faiblesse lorsqu'on se fait manipuler par d'autres.
Mais je préfère parler du bon côté des choses.
Lorsqu'on me pose l'inévitable question "crois-tu en Dieu ?" je répond "je crois en l'Homme".
Il y a des Hommes "mauvais" mais il y en a bien plus de "bons". Regardons autour de nous et nous découvrirons tout plein de gens formidables, capables des meilleurs sentiments !
J'ai été baptisée et élevée par une famille qui se dit catholique, mais en fait mes parents n'allaient jamais à l'église. Ils nous ont obligés à aller au catéchisme, à la messe.
Je me souviens très bien que la veille de faire ma première communion, je me sentais un peu désespérée de ne rien ressentir. Alors, je m'étais imaginée que j'aurais peut-être la révélation lorsqu'on me déposera la fameuse hostie dans la bouche.
J'ai eu ce truc sans goût et collant dans la bouche, et rien ne s'est passé.
Je n'ai plus cherché à avoir la foi.
J'ai continué d'aller au caté et à la messe parce que mes parents m'y forçaient. Je posais les questions qu'il ne fallait pas poser ! ça n'a fait que renforcer mon athéisme.
Toutefois, j'ai rencontré dans ma vie des prêtres formidables. Je citerai essentiellement celui qui a célébré notre messe de mariage.
Nous ne voulions pas de mariage religieux mais nous avons fini par accepter pour faire plaisir à la famille. Merci à Philippe d'avoir pensé à nous présenter ce prêtre ouvert et tolérant à qui nous n'avons rien caché. Nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises et avons préparé une jolie messe. Il m'a déculpabilisée de ce moment où je me trouvais hypocrite !
A part ça, je crois dans certaines valeurs et m'y accroche. Certaines m'ont été transmises par la famille, d'autres par des personnes qui furent très importantes pour moi. Et je tâche de les transmettre à mes propres enfants (qui ne sont pas baptisés...).
Parfois, on peut déraper, mais il y a toujours quelqu'un qui m'aura aidée à retrouver l'équilibre.
Je crois dur comme fer à la loyauté, à l'honnêteté. Je dis toujours que le plus important est d'avoir la conscience tranquille. On ne peut pas vivre bien avec des mensonges et des remords. Bien sûr, des mensonges, on en fait quand même, des remords on en a.
A ce sujet, je me souviens que mes parents nous disaient toujours "faute avouée, à moitié pardonnée" et c'est vrai, ça aide à avoir un peu de courage en plus.
Je crois aussi en l'Art (mais là, ça serait trop long à expliquer pourquoi).
Par contre, là où ça pèche, c'est la confiance en soi. J'ai toujours entendu "crois en toi" et cela encore aujourd'hui, c'est pas gagné !



Vous trouverez les textes de tous les participants chez  Agoaye

7 commentaires:

  1. Nous aussi nous avons un prêtre génial et tolérant sur notre canton, il est noir africain. Il joue de la guitare électrique pendant la messe et pour le baptême de ma dernière on n avait le roi lion en musique il dansait c était top
    Vero tournier

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  2. Très bel article pour cette semaine :)
    Moi aussi m'a maman m'a toujours dit "faute avouée est à moitié pardonnée" c'est pour ça que j'ai toujours été sincère et honnête même quand j'ai fait des erreurs.

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  3. Top ton article ... il m'émeut beaucoup !

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    1. oh, ça me fait plaisir que tu dises cela, merci !

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  4. Un beau billet, même s'il va falloir travailler le dernier point :))

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