L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :
Cucul la praline
Niais, ridicule
Origine :
Une praline, pour les Français, c'est une amande entourée d'une croûte de sucre parfumé ou coloré. Pour les Belges, c'est un bonbon au chocolat. Et pour les truands, c'est une balle d'arme à feu.
Les deux premières sont souvent appréciées, la troisième un peu moins.
Le nom vient du Maréchal de Plessis-Praslin dont le cuisinier inventa la confiserie (la version française) au XVIIe siècle.
"Cucul" (ou "cucu") est un simple redoublement enfantin de "cul", sans qu'on sache vraiment pourquoi il est devenu un adjectif synonyme de niais ou ridicule.
Pour une raison tout aussi incertaine, on lui a accroché un substantif féminin supposé l'intensifier, comme dans "cucul la praline", "cucul la fraise" ou bien "cucul la rainette", par exemple.
Cette expression date de la première moitié du XXe siècle.
Colette, en 1933, employait "cucu".
Certains prétendent que ce qualificatif vient des Seychelles, à Praslin, où on trouve une grosse noix de coco à la forme très suggestive qu'on appelle le "coco-fesses". "Fesses" et "Praslin" auraient donné cucul la praline.
C'est probablement une galéjade, d'autant plus que le lien entre cette noix et "niais" ou "ridicule" n'est pas très facile à établir.
Quand on est immergé au sein d'une manifestation brassant beaucoup de monde, on voit toutes sortes de personnes, des plus sensés au plus cuculs la praline. J'en ai eu la démonstration au forum des associations aujourd'hui. Rebelote demain !
Coucou Eva,
RépondreSupprimerQuand on qualifie une personne, c'est enfin, pour moi, gentillet quoi, pas bien futé, peut être un peu naïf. Du coup, il y a pire ;-)
Bises et bonne journée
Oui pour moi aussi, c'est gentillet. Bonne soirée, bises
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