L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :
Lâcher les baskets / la grappe
Arrêter d'importuner.
Laisser tranquille.
Origine :
On sait que coller aux basques de quelqu'un, c'est le suivre de très près, ne pas le lâcher d'une semelle, la plupart du temps au point de l'importuner parfois fortement.
Mais, les temps ont passé et les basques ont disparu. Par contre, les importuns se manifestent toujours (avec de bons exemples comme dans le film "l'emmerdeur", par exemple).
C'est depuis les années 70 que, dans la langue populaire, "coller aux basques" a assez logiquement été remplacé par "coller aux baskets" de même sonorité mais se rapportant à des éléments d'habillement portés de nos jours.
Or, lorsque quelqu'un nous importune, nous "colle" de trop près, comme s'il était férocement agrippé à nos baskets, quoi de plus naturel, quand on veut s'en débarrasser, que de lui dire lâche-moi les baskets !
Maintenant, pourquoi lâche-t-on aussi la grappe avec le même sens de l'expression ?
En y regardant de près, on peut facilement assimiler le service trois pièces, ce que l'homme a entre les jambes, à un magnifique cep sous lequel est accrochée une superbe grappe. Certes, elle ne comporte que deux raisins, mais ce ne sont généralement pas ceux de la colère et, de plus, ils sont sans pépins.
C'est bien de cette grappe argotique qu'il s'agit ici, avec un probable jeu de mot sur le grappin, cet objet qui fait que l'emmerdeur reste collé à vous, ne vous lâche plus.
Ce matin, ma "petite dernière", qui a 19 ans, est partie pour 15 jours en colo... pour passer son BAFA. Là, il est plus de 22h30 et je me fais violence pour ne pas lui envoyer un texto. A l'âge qu'elle a, il est temps de lui lâcher les baskets !
Ah ma pauvre ... c'est difficile de les laisser partir !
RépondreSupprimerMais 15 jours, ça va passer vite ...
Bises
Allez, elle m'a appelé cet aprem ; fatiguée mais enthousiaste! Bisous
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