A bras raccourcis
En donnant des coups violents. Pour attaquer ou agresser.
Origine :
Autrefois, cette locution était précédée de verbes comme frapper, taper ou cogner
(quelqu'un). Maintenant, on utilise plutôt sauter ou tomber (sur quelqu'un).
Cette expression est déjà citée dans le premier dictionnaire de l'académie, en 1694, avec le sens de "sans aucune mesure, très violemment".
Mais sachant qu'on donne en général un coup avec le bras en extension, donc allongé, qu'est-ce qui peut justifier ce lien entre violent et raccourci ?
On peut imaginer que cela vient du repliement du bras qui précède le mouvement du coup, d'autant plus qu'en 1740, l'Académie signale l'expression "raccourcir le bras" pour "replier le bras".
En fait, la vérité semble être ailleurs.
Le bras n'est en effet pas le membre, mais la manche (comme dans la locution "en bras de chemise"). Et l'expression ancienne "les bras retroussés" confirmerait alors l'allusion à ces manches qu'on retroussait, donc qu'on raccourcissait, avant de sauter sur le dos de l'adversaire pour tenter de lui mettre une pâtée.
En fin de journée, nous sommes allés dans une ville voisine pour assister à un encierro. Un lâcher de 100 taureaux était annoncé. Au final, nous sommes repartis avant la fin car il n'y avait pas d'ambiance, on voyait juste des petits groupes débouler à fond de train droit devant sans prêter attention aux nombreux "volontaires". Au fond de moi, j'aimais autant car j'avais peur que des crétins ne tombent à bras raccourcis sur ces pauvres bêtes.
J'aurais cru que ce genre d'animation attirait les foules et touristes !
RépondreSupprimerY'avait foule ! surtout des gens du coin.
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