lundi 5 novembre 2018

Une expression par jour # 309

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

C'est le cadet de mes soucis

Cela ne m'importe pas, ne m'intéresse pas du tout, m'est égal.

Origine :
Un souci, tout le monde sait ce que c'est, car tout le monde en a eu, en a ou en aura, qu'il soit grand ou petit.
Il arrive même qu'on en ait plusieurs simultanément. Il se produit alors plus ou moins consciemment, un classement de ces soucis, de celui qui est le plus embêtant à celui dont on se moque un peu, comparativement aux autres. Et c'est ce dernier qui est le cadet de nos soucis.
Pourquoi le cadet ?
Dans toute famille à la progéniture nombreuse, d'abord il y a l'aîné,  puis les intermédiaires et, enfin, le plus jeune, le plus petit, le cadet[1].
Cette expression date de la fin du XVIIe siècle. Elle est une variante de "c'est le moindre de mes soucis" qui a un siècle de plus.
C'est une métaphore qui assimile les soucis avec les enfants d'une famille, le moins important, le plus petit étant le cadet. Elle indique qu'on porte tellement peu d'intérêt à la chose désignée, qu'elle ne risque certainement pas de devenir un véritable souci un jour.


[1] En réalité, même si l'expression "le cadet de la famille" désigne bien le dernier-né, à part l'aîné, tout enfant, quel que soit son rang d'apparition dans notre monde, est le cadet d'au moins un autre, puisque cadet désigne un enfant quelconque né après un autre dans la même famille.


Ce fut un lundi bien rempli. Le matin, je suis allée assister au départ de ce sportif mal-voyant qui va parcourir notre département (voir billet "cycle 13") et où j'ai retrouvé des amies marcheuses. Je n'avais pas le temps de faire la marche, dommage. J'ai déjeuné tôt puis suis allée porter les repas pour J. qui sort demain de l'hôpital, et comme elle a de la famille qui vient, j'ai préparé un tajine au poulet et aux légumes, franchement il est bon. Je lui a fait également quelques courses. A peine arrivée, je me suis aperçue que j'avais oublié le fromage dans mon frigo, alors j'ai fait un aller-retour rapidos. Après, il était temps d'aller à l'atelier de Pôle Emploi, on a fait une sorte de test qui nous a épatées. Une fois à la maison, j'étais épuisée, y'a pourtant pas de quoi ! Mais comme j'étais seule, j'ai pu me reposer, faire à ma convenance. 
La vaisselle n'est pas encore faite ? C'est le cadet de mes soucis, j'ai préféré m'affaler sur la canapé pour revoir "Journal d'une femme de chambre" à la télé, bonheur de voir Jeanne Moreau !


2 commentaires:

  1. Alors là, tu as bien raison, la vaisselle t'attendra, c'est sûr !
    C'est gentil à toi de penser à tout ça pour le retour de ton amie ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La gentillesse appelle la gentillesse, tout simplement.

      Supprimer

Merci de votre passage. Votre message sera validé par le modérateur.