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Vittorio Corcos - Conversation dans le jardin du Luxembourg - 1892
Mon texte :
(suite de mes participations précédentes)
Ébranlé par ce rire, le Commissaire hésita un instant puis toqua à la porte de la caravane. Personne ne répondit. Il frappa à plusieurs reprises, en vain. Il colla son oreille à la porte de la roulotte. Aucun bruit ne lui parvint. Après avoir jeté un coup d’œil aux alentours, il tourna la poignée et la porte s'ouvrit. Personne à l'intérieur impeccablement rangé. Il avisa de suite la reproduction d'une peinture qui lui sembla étonnante dans ce cadre. On y voyait deux femmes élégantes, tout de noir vêtues, discutant gravement près d'un enfant occupé à confectionner un château de sable. On était au début de l'automne, saison des feuilles mortes et des dahlias. Le commissaire en déduisit que la scène évoquait la Toussaint. Ces femmes en deuil avaient été au cimetière, elles ramenaient les fleurs jugées trop abîmées pour être posées sur la tombe. Il pensa que c'était deux sœurs qui avaient été visiter leur maman.
Alors que son esprit s'évadait devant cette reproduction, ses réflexions continuaient de tourner et il poussa alors une brève exclamation. Il prit rapidement quelques photos de l'intérieur de la caravane avant de regagner sa voiture, perplexe mais fébrile par l'hypothèse qui venait de surgir dans sa tête !
Ouh là ... quelle imagination ... Bravo !
RépondreSupprimerPersonne ne peut toucher à notre imagination, nananère !
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