lundi 18 mars 2019

Conte du lundi # 143

Pour voir le texte de chacun d'après l'image ci-dessous, clic sur  Lakévio

-joshua-miels-1
Toile de Joshua Miels 


Inclure cette phrase dans notre texte :

"Il est des hommes, lorsqu'on les aborde, avec lesquels les approches, les temps morts qu'exigent les règles de politesse, n'ont pas de sens, parce que ces hommes vivent en dehors de toute convention dans leur propre univers et qu'ils vous attirent aussitôt."
Extrait de "Le Lion" de Jodeph Kessel


Mon texte :

"Il est des hommes, lorsqu'on les aborde, avec lesquels les approches, les temps morts qu'exigent les règles de politesse, n'ont pas de sens, parce que ces hommes vivent en dehors de toute convention dans leur propre univers et qu'ils vous attirent aussitôt."
Et dans l'urgence de la situation, c'est un homme comme François qu'il nous avait fallu. Nous n'avions guère eu le temps de faire sa connaissance, d'approfondir sa motivation ; nous l'avions reçu sur recommandation de Monsieur V. et c'était déjà un gage de confiance. 
Il a suffit de sa poignée de main et du premier regard pour que je sois assurée que nous avions beaucoup de chance.
François a eu un parcours atypique. Il a traversé les épreuves sans être marqué par le temps. Il sait répondre à toutes sortes de situations tout en gardant sa dignité. 
Il a su gagner immédiatement le respect de chacun.
Il nous aura fallu 17 jours pour que tout s'apaise.
J'en suis sortie épuisée. 
François m'a dit ce matin, avec douceur, que j'étais à la limite de ce que je pouvais supporter, qu'il serait peut-être judicieux de laisser Martine prendre le relais pour les dernières formalités.
J'ai commencé par protester, sans doute par orgueil. Comment pouvais-je oublier à ce point que nous étions une équipe, que ce n'était pas mon titre ronflant qui exigeait le partage des taches. Je me suis inclinée, il a saisi ma reconnaissance. 
Martine a promis de me soumettre son rapport avant de l'envoyer au ministère.
Demain, nous mangerons tous ensemble avant le départ de François. Mais j'ai l'intuition qu'il ne viendra pas...

10 commentaires:

  1. Enfin un bel hommage à François Hollande et Martine Aubry.
    Ah bon ? Ce n'est pas ça ?
    OK ! Je sors ------------------->>>>>

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    1. ah ah ! je n'avais pensé à eux, mais peut-être que mon subconscient a parlé pour moi !

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  2. Une sorte de deus ex machina. L'ange de la providence dans une affaire délicate mais bien mystérieuse. Peut-être en faudrait-il des "providentiels" dans nos ministères ces temps-ci...
    Merci, Eva !

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    1. J'ai fait exprès de laisser le mystère, à chacun d'imaginer ce qu'il veut... je vois que l'aspect politique domine !!!
      Merci pour ton regard, bonne journée

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  3. Pas facile, lorsqu'on est aux commandes, d'accepter de déléguer ses pouvoirs...
    Le charme de François a opéré, et Martine est prête à prendre le relai, quitte peut-être, qui sait ? à se saisir des commandes,...

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    1. Qui sait ! chacun a ses qualités et forces qui, unies, permettent de mener à bien la marche de... une entreprise ? le monde ?

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  4. Ce n'est pas au politique que j'ai pensé tout d'abord ... plutôt au milieu de travail !!!

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    1. C'est Colette qui a su deviner : mission d'une ONG en effet. Donc, au travail aussi.

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  5. Moi c'est à une mission d'une ONG que j'ai pensé !Savoir laisser sa place n'est pas forcément facile !
    Gros bisous Eva

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    1. Bravo Colette, c'est tout à fait à ça que j'ai pensé. Sans doute suite à la récente lecture d'un livre qu'une amie m'a passé... Gros bisous

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