Fabian Pérez - Cendrillons de la nuit
Mon texte :
- Tu vois la fenêtre là-bas, complètement à droite, avec le rideau jaune ? C'est là qu'il habite !
- Tu es sûre que c'est lui ?
- Absolument certaine !
- Et alors ?
- Alors quoi ?
- Tu le vois, des fois ? Le rideau semble très épais. Même quand la lumière est allumée, on ne doit rien voir, non ?
- C'est vrai que le rideau est toujours tiré mais je te dis que c'est SA fenêtre.
- Mais tu l'as déjà vu ?
- Bien sûr !
- Je veux dire, vu à cette fenêtre ?
- Ben non, jamais à cette fenêtre.
- Tu trembles ? Tu as froid ? C'est vrai qu'on est habillé très légèrement et à cette heure tardive, il ne fait pas si chaud que ça...
- Non merci, ça va. Ton regard ne quitte pas la fameuse fenêtre, ah ah !
- Et toi donc ! On aurait pu rester dans l'autre pièce, mais avoue que tu voulais avoir l'oeil sur TA fenêtre.
- Ce n'est pas MA fenêtre.
- Tu ne cesses de la regarder depuis le début de la soirée !
- Ne crois pas que je sois une voyeuse.
- Je ne crois rien, mais ça m'intrigue. Comment peux-tu être sûre que c'est vraiment SA fenêtre ? Et qui plus est, celle de la chambre...
- Chut ! Regarde, la lumière !
- Retirons-nous !
- Non, je ne bougerai pas. Nous sommes juste en train de fumer.
- Mouais, ça fait une heure qu'on y est. Nous n'avons plus qu'un misérable mégot entre les doigts... Personne ne serait dupe.
- Tu me fais la morale, mais tu ne te rends même pas compte que tu allonges le cou, que tu es à la limite de basculer dans le vide pour mieux voir...
- Je suis bien obligée de me pencher, tu me bouches la vue.
- Vite ! recule !!!
- Oh la la, j'ai le cœur qui bat à mille à l'heure !
- Moi aussi ! La peur que j'ai eue !
- Mais... mais tu pleures ?
- C'est, c'est plus fort que moi, je... je... Oh ! zut, ceux d'en face sont rentrés, il faut qu'on ferme.
- Vite ! recule !!!
- Oh la la, j'ai le cœur qui bat à mille à l'heure !
- Moi aussi ! La peur que j'ai eue !
- Mais... mais tu pleures ?
- C'est, c'est plus fort que moi, je... je... Oh ! zut, ceux d'en face sont rentrés, il faut qu'on ferme.
Mais qui donc habite derrière ces rideaux jeunes ?... Une idole, un acteur, un bel inconnu... J'adore ce mystère et cette attirance et le cœur qui bat... Un moment de jeunesse !
RépondreSupprimerMerci, Véro.
Ce n'est pas Véro mais pas grave ! Merci, oui je laisse le suspens... Bonne semaine !
SupprimerC'est sûrement quelqu'un qui compte dans leur vie... mais le saurons-nous un jour ? Allez savoir !
RépondreSupprimerDès qu'une prochaine illustration s'y prête, je tâche de faire la suite !
SupprimerAh ben mince, on reste sur sa faim ;-)
RépondreSupprimerBonne soirée Eva
Il y aura sans doute une suite... Bonne soirée, bisous
SupprimerAh ben non, tu ne vas pas nous laisser avec cette question en tête .….. mais qui est ce donc pour les mettre dans des états pareils :-)) ….!
RépondreSupprimerBravo Eva ! gros bisous
Suspens, Colette, suspens ! Gros bisous
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