© Julien Ribot
Mon texte :
J'ai toujours connu l'ambiance des marchés. Nos parents ne manquaient jamais de se fournir en produits frais chaque samedi matin. Ils nous emmenaient avec eux. J'avais reçu pour mes 4 ans un petit panier en osier, petit mais costaud. Il y avait immanquablement un marchand qui y déposait quelque chose "en cadeau pour la petite demoiselle". Il y a avait immanquablement un fruit que nous dévorions avec gourmandise tout en cheminant entre les allées bien achalandées. Il y avait immanquablement des connaissances que nous croisions, et là c'était moins amusant pour nous qui devions rester près des grandes personnes embarquées dans de longues discussions, les badauds nous bousculaient en passant, nous avions peur d'être séparés de nos parents dans un mouvement de flux, la consigne était de rester agrippés aux vêtements ou aux cabas de nos parents. Ce n'était pas toujours facile.
A l'adolescence, nous rechignions à y aller.
A l'âge adulte, je retrouvais le plaisir de fréquenter les marchés.
Puis j'emmenais mes enfants, qui l'acceptèrent jusqu'à... l'adolescence.
Le petit panier a circulé entre eux. Souvent, mes enfants reçurent un petit cadeau, les maraîchers d'aujourd'hui gardent le même esprit que ceux que j'ai connus.
Les marchés demeurent un lieu de rencontre, d'échange et l'opportunité de trouver de bons produits locaux !
J'ai toujours connu l'ambiance des marchés. Nos parents ne manquaient jamais de se fournir en produits frais chaque samedi matin. Ils nous emmenaient avec eux. J'avais reçu pour mes 4 ans un petit panier en osier, petit mais costaud. Il y avait immanquablement un marchand qui y déposait quelque chose "en cadeau pour la petite demoiselle". Il y a avait immanquablement un fruit que nous dévorions avec gourmandise tout en cheminant entre les allées bien achalandées. Il y avait immanquablement des connaissances que nous croisions, et là c'était moins amusant pour nous qui devions rester près des grandes personnes embarquées dans de longues discussions, les badauds nous bousculaient en passant, nous avions peur d'être séparés de nos parents dans un mouvement de flux, la consigne était de rester agrippés aux vêtements ou aux cabas de nos parents. Ce n'était pas toujours facile.
A l'adolescence, nous rechignions à y aller.
A l'âge adulte, je retrouvais le plaisir de fréquenter les marchés.
Puis j'emmenais mes enfants, qui l'acceptèrent jusqu'à... l'adolescence.
Le petit panier a circulé entre eux. Souvent, mes enfants reçurent un petit cadeau, les maraîchers d'aujourd'hui gardent le même esprit que ceux que j'ai connus.
Les marchés demeurent un lieu de rencontre, d'échange et l'opportunité de trouver de bons produits locaux !
J'aime beaucoup l'idée de tradition familiale que tu fais passer à travers ton texte :)
RépondreSupprimerMerci
SupprimerC'est vraiment du vécu cette fois !
Un bien joli petit héritage familial ce panier.
RépondreSupprimerSans parler des émotions qu'il permet de vivre, que l'on soit enfant, ado ou adulte.
Merci pour ce joli commentaire.
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