lundi 21 septembre 2015

Atelier d’écriture chez Bric à Book # 188

une photo quelques mots atelier d'écriture en ligne

http://www.bricabook.fr/

© Julien Ribot
© Julien Ribot

Mon texte :

Quand les derniers occupants nous quittent,
que les familles restent en ville,
que le temps laisse sa marque,
que la tristesse pose un voile sur la façade qui s'écaille,
que l'oubli tombe inexorablement...
la badaud de passage jette un œil,
parfois indifférent,
parfois inquisiteur.
L'un se met à imaginer la vie qu'il y eu derrière ces murs,
a le cœur gros devant cet abandon,
soupire, et s'éloigne à son tour...



8 commentaires:

  1. C'est un beau texte qui reflète bien la réalité de ces maisons abandonnées.

    RépondreSupprimer
  2. C'est pas souvent que les murs parlent ... mais ils le font très joliment ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh si, la plupart parlent, mais plus ou moins fort, plus ou moins clairement...

      Supprimer
  3. Brève mais efficace évocation. C'est tout-à-fait cela.
    Ce WE j'ai traversé des villages aux 3/4 vides, aux commerces fermés, et j'ai pensé à ce que pouvait y être la vie, il y a seulement 30 ans. Soupir ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il y a en effet des coins totalement désertés, ça fait triste... Soupir...

      Supprimer
  4. Triste destin que celui d'une maison qui finira abandonnée :(

    RépondreSupprimer

Merci de votre passage. Votre message sera validé par le modérateur.