mardi 1 décembre 2015

30 jours pour écrire - semaine 2 - Jour 8

Semaine 2
Cette semaine, place à l'introspection.
Je tourne mon regard vers moi.

Jour 8
D'où est-ce que je viens ?
Je décris ma famille et mes origines.


D'où est-ce que je viens ? Voilà LA question qui fut longtemps compliquée pour moi... Mes parents s'étaient connus au travail et vivaient à Paris dans un immeuble qui donne sur Notre-Dame ! Alors qu'ils étaient en vacances chez mes grands-parents maternels installés dans un village du Loir et Cher, j'ai pointé le bout de mon nez un peu plus tôt que prévu, c'est pourquoi j'ai vu le jour à Beaugency au lieu de Paris. 18 mois plus tard, mon frère est né à Montpellier parce que mes parents avaient été mutés, et ils n'en ont plus bougé. 8 ans après, il y eu ma sœur puis une autre sœur qui malheureusement n'a pas survécu à la naissance.
Mon père est né juste avant le divorce de ses parents : ma grand-mère bourguignonne avait rencontré un Grec lors d'une croisière ; ils eurent deux enfants mais le couple ne dura pas... mon père fut élevé dans un milieu essentiellement féminin entre sa grand-mère (Maman Camille que j'ai connue), sa mère et sa grande sœur. Toutes les deux avaient pour prénom Éva. Ma grand-mère (que nous appelions Maman Éva), institutrice, refit sa vie avec un homme qui fut mon parrain. C'est une collègue de travail de mes parents qui fut ma marraine. 
Mon parrain disparu le premier puis ma grand-mère peu avant la naissance de mon 2è enfant.
Mes grands-parents maternels, eux, ont fini leur vie dans le village d'origine de ma grand-mère où vivaient également son frère et sa sœur. Ils se sont rencontrés à Paris où ils vécurent toute leur vie avant la retraite, mon grand-père était gendarme, il a eu une enfance très difficile, a quitté tout jeune sa France-Conté natale. Ils n'eurent que deux enfants : mon oncle et ma mère.
J'ai toujours été très proche de mes grands-parents maternels et aujourd'hui encore ils me manquent. Ils sont partis l'un après l'autre lorsque j'étais encore étudiante.
A ce jour, il me reste encore ma maman qui est toujours à Montpellier, son frère qui est en région parisienne. La sœur de mon père est toujours dans le petit village bourguignon où sa maman a passé sa retraite et fini sa vie. Ma sœur est à Montpellier et mon frère dans les environs. 
Après mon bac je suis partie à Paris poursuivre mes études tout en travaillant. J'aimais ma vie dans la capitale mais pas le père de mes enfants qui aspirait à ce que nous fondions une famille à la campagne. Nous nous sommes ainsi retrouvé en Dordogne où sont nés nos trois enfants, puis nous sommes installés finalement dans les Landes suite à une opportunité de travail.
D'où est-ce que je viens ? Et bien, j'y arrive ; un jour, je suis allée enfin dans le pays de ce grand-père que je n'ai pas connu. Je n'ai hélas pas pu y aller avant sa disparition. Il m'avait fallu attendre de gagner ma vie, mettre de l'argent de côté. Au moment précis où j'ai posé le pied sur le sol grec, j'ai senti très précisément que c'étaient là mes origines. Je me souviens m'être agenouillée à la sortie de l'avion pour poser la main sur le sol... Ce jour-là, j'ai eu la réponse à cette question qui me posait problème...

4 commentaires:

  1. C'est tellement important de se sentir "plantée" quelque part , je suis heureuse pour toi que tu aies senti ton appartenance à la Grèce .....ce n'était pas évident ! peut être y retourneras tu un jour ........qui sait ? gros bisous Eva !

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    1. J'espère bien, je n'y suis pas allée depuis 2008, ça fait long... Gros bisous Colette

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  2. J'espère de tout coeur que tu pourras y retourner ... rapidement !

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