mardi 31 juillet 2018

Cycle 13, 2046è jour


Merci à Michèle et André
pour la balade à Ambrussum
site archéologique majeur de la via Domitia.
Photo du pont Ambroix,
enfin ce qui reste de la dizaine d'arches...

Il fut peint, entre autres, 
par Gustave Courbet en 1857,
le tableau est au Musée Fabre de Montpellier


Une expression par jour # 212

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

Un navet !

Un mauvais tableau ! (ancien)
Un mauvais spectacle / film !

Origine :
Ce terme n'est pas vraiment une expression, mais comme il mérite qu'on s'y attarde un peu quand même...
Pourquoi ce légume (peu engageant et au goût fade, certes) est-il devenu le symbole d'une oeuvre complètement ratée ?
Selon certains, c'est au XIIIe siècle qu'il faut remonter, puisqu'à cette époque, le mot était déjà employé au figuré pour indiquer une valeur de nullité ou minime, peut-être parce que c'était un légume extrêmement répandu et au coût très faible.
Ce sens ne s'est ensuite jamais complètement perdu ("des naveaulx !" -variante du mot navet- était au XVIe siècle une expression de refus, comme "des nèfles !" ou notre "que dalle !" aujourd'hui), et c'est au milieu du XIXe siècle qu'un mauvais tableau est alors affublé du nom de navet avant que ce terme soit transposé aux pièces de théâtre et aux films.
Duneton donne une autre explication qui n'est pas incompatible avec la précédente, au moins pour l'usage de la dénomination à partir du XIXe.
À Rome, dans le jardin du Belvédère, se trouve depuis longtemps une statue antique d'Apollon, longtemps considérée comme un symbole de la perfection.
Mais à la fin du XVIIIe siècle, les jeunes artistes français qui passaient là-bas n'étaient pas complètement d'accord avec cette perception de la haute qualité de l'oeuvre et la surnommaient "le navet épluché" en raison de sa blancheur et de la forme allongée et lisse des membres sans musculature apparente.
Cette statue ayant été transférée à Paris par Napoléon en 1798 (mais elle est retournée à Rome depuis), la moquerie l'accompagna et le terme péjoratif finit par s'étendre, au milieu du XIXe, aux tableaux mal dessinés ou mal peints.
Et lorsque le cinématographe prit de l'ampleur, c'est assez naturellement que le navet désigna des films bâclés, sans intérêt ou ne répondant pas aux attentes des spectateurs...


Cette journée fut bien remplie ! Le matin, je suis allée avec ma mère arroser les plantes de ma soeur puis j'ai passé le reste de la journée avec des amis vivant dans une ville voisine. J'y suis allée en train. On a pris un bon déjeuner puis on a attendu un peu avant de sortir. Avant de nous rendre à Ambrussum, nous sommes passés porter des packs d'eau à un homme qui a choisi de vivre dans un cabanon au milieu de rien dans la garrigue. Il a environ 70 ans et se trouve bien ainsi, n'ayant qu'un vélo pour se déplacer. On dit que la réalité dépasse la fiction, et raconter la vie de cet homme ferait peut-être un film à condition d'être bien réalisé à défaut d'être alors un navet. Mes amis m'ont indiqué qu'il avait eu une vie bien agitée...

365 jours en 2018 avec Flow # 212


J'aime être une touriste voyageuse !



Via Domitia et traces des roues de chars !





365 gestes pour sauver la planète # 61

Eviter le poisson d'élevage

Les élevages intensifs ne font qu'épuiser davantage les océans et utilisent des traitements chimiques et trop d'antibiotiques, que nous consommons !

lundi 30 juillet 2018

Cycle 13, 2045è jour


Ciel matinal à Montpellier avant la canicule

365 jours en 2018 avec Flow # 211


Une expression par jour # 211

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

La part du lion
La plus grosse part.

Origine
Telle qu'elle est proposée ici et avec un sens proche, cette expression n'est attestée que depuis 1832, chez Victor Hugo, dans Notre-Dame de Paris où elle signifiait d'abord "la totalité des parts". Et pourtant, cela fait bien longtemps que le lion, vu comme le roi des animaux, le plus puissant et féroce, est considéré comme étant en droit de s'attribuer la plus grosse part d'un festin lors d'un partage (forcément peu équitable).
Sans remonter jusqu'à l'aube de l'humanité, il suffit de s'arrêter chez Jean de la Fontaine et son "la génisse, la chèvre, et la brebis, en société avec le lion" dans lequel ces quatre animaux, après avoir décidé de se partager à égalité "le gain et le dommage", capturent un cerf que le lion partage effectivement en quatre part ; mais juste après, ayant pris la première part, il dit :

« Elle doit être à moi, dit-il ; et la raison,
C'est que je m'appelle Lion :
A cela l'on n'a rien à dire.
La seconde, par droit, me doit échoir encor :
Ce droit, vous le savez, c'est le droit du plus fort
Comme le plus vaillant, je prétends la troisième.
Si quelqu'une de vous touche à la quatrième,
Je l'étranglerai tout d'abord. »


Encore une fois, la loi du plus fort avait frappé !

Première journée à Montpellier. Après une mauvaise nuit à cause de la chaleur, je me suis rendue en ville en tram avec ma mère. Je me suis achetée des lunettes de soleil, et elle un chapeau de soleil. A part ça, nous n'avons rien fait d'autre. Nous avons passé l'après-midi devant le ventilo à lire, à regarder des photos, à discuter. 
Avec elle, les repas sont tous frugaux, et même un peu trop à mon avis. Je me suis dis : une mère laisse la part du lion à ses enfants puis lorsqu'elle est devenue âgée, ce sont les enfants qui doivent la lui laisser...

365 gestes pour sauver la planète # 60

Economiser l'eau chaude

Ne chauffer que la quantité nécessaire pour du café ou du thé. Mettre le surplus dans une bouteille thermos.

dimanche 29 juillet 2018

Résolution(s) de la semaine # semaine 30

- Tenir les diverses rubriques commencées avec enthousiasme le 1er janvier

- Me tenir à LA résolution de mon grand-père maternel : lire chaque jour un mot dans le dictionnaire.

Mots de la semaine :
Jour 1 : azalée (n.f.) arbuste cultivé pour ses fleurs ; ces fleurs.
Jour 2 : tous azimuts : dans toutes les directions
Jour 3 : babeurre (n.m.) liquide blanc qui reste du lait après le barattage de la crème dans la préparation du beurre.
Jour 4 : babines (n.f.pl.) lèvres pendantes de certains animaux. Fam. : lèvres (s'en lécher les babines)
Jour 5 : babiole (n.f.) petit objet de peu de valeur ; chose sans importance, bagatelle, broutille.
Jour 6 : bâbord (n.m.) le côté gauche d'un navire en se tournant vers l'avant. (contr. de tribord)
Jour 7 : baccara (n.m.) jeu de cartes où le dix, appelé baccara, équivaut à zéro. Il se joue entre un banquier et des joueurs appelés pontes.


- Choisir chaque semaine une ou des idées dans les bouquins suivants : "invitation à la lenteur", "l'art de la simplicité", "Mon coach bien-être", "cahier d'exercices pour aller à l'essentiel"... et dans des revues "Kaizen", "Flow", "Calme", "Respire", "Happinez"...
Y réfléchir, en appliquer certaines.


Cueillette de cette semaine :

Profitons des vacances loin de chez soi !

Une expression par jour # 210

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

  
Ne tirez pas sur le pianiste !
Soyez indulgent envers une personne qui est de bonne volonté !
N'accusez / n'agressez pas un lampiste au lieu du véritable responsable !

Origine :
C'est Oscar Wilde qui, dans ses "Impressions d'Amérique", raconte qu'en 1880, dans le saloon de Leadville, ville-champignon où l'on venait de découvrir des gisements aurifères, il y avait un panneau qui disait "Please don't shoot the pianist. He is doing his best". Ce qui, en bon français, veut dire "Merci de ne pas tirer sur le pianiste. Il fait de son mieux".
Car c'est bien par allusion au Far-West que cette expression est née.
Qui n'a vu, entre autres dans ces livres d'histoire de l'Ouest illustrée par Morris et Goscinny (Lien externe) ou dans des westerns, ce fameux pianiste qui, dans les saloons, est toujours là, à la fois pour animer un peu les lieux et pour, grâce à sa musique, "adoucir les moeurs".
Sauf que quand les bagarres se déclenchaient ou les balles commençaient à voler, les deux premières victimes étaient souvent le miroir placé derrière le comptoir et le pianiste.
Celui qui prenait était donc ce pauvre bougre plein de bonne volonté, tentant juste de faire son job, et certainement pas le responsable de la bagarre générale (sauf, peut-être, si sa musique était aussi pénible à supporter que celle d'Assurancetourix...

Dernière journée en Provence ! Ma belle-sœur et mon beau-frère m'ont gâtée : nous avons vu deux très beaux villages en attendant que je ne prenne le train à Avignon pour me rendre à Montpellier où vit ma maman et ma petite sœur. 
Première étape à Fontaine de Vaucluse où l'on peut monter vers la résurgence de la Sorgue. Nous ne pouvons plus descendre à la grotte mais la balade ombragée au long de la rivière naissance est très agréable (et très fréquentée !). 















 On peut visiter un moulin à papier (très intéressant)

Puis direction vers l'Isle-sur-la-Sorgue où nous avons déjeuné près de l'eau ; au menu, truite du coin. Il y avait foule, heureusement nous sommes arrivés assez tôt pour avoir une bonne place. Le service était un peu long mais ne tirons pas sur le pianiste, la cuisine était excellente, le poisson cuit au dernier moment, et servi avec le sourire, bravo à l'équipe que j'ai trouvée très sympa.  Déambuler dans cette petite ville équivaut à prendre un bain de foule, il faut bien le reconnaître... mais le charme opérait. 










52 photos en 2018 avec Bottes Rouges # 30 "chapeau"




Danseuse bolivienne

Devant la rivière...

Sagesse

365 gestes pour sauver la planète # 59

Pas de décongélation au micro-ondes
Nous consommerons moins en faisant décongeler les aliments à l'air libre.

365 jours en 2018 avec Flow # 210



Se lever et voir la piscine... bonheur de l'instant.

Défi 52 Semaines 2018 chez Girl Kissed Fire # 30 "sauvage"

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°30 "sauvage"



Feuillage d'asperge sauvage (Hérault)

samedi 28 juillet 2018

Une expression par jour # 209

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

  
Au ras des pâquerettes
Sans intérêt, sans envergure. Désolant.

Origine :
On sait que la hauteur ne qualifie pas seulement une altitude élevée comme celle de l'Everest, de l'avion qui vous transporte aux Bahamas ou de l’ornithorynque pendant sa migration annuelle depuis la Sibérie vers l'Ile de Pâques.
En effet, au figuré, elle qualifie aussi des choses importantes, considérées comme de qualité. On parlera ainsi de hauteur morale, de hauteur de vues ou d'un humour de haute tenue, comme celui qu'on peut parfois trouver dans ces pages, par exemple.
C'est pourquoi, par opposition, lorsqu'on cherche à qualifier quelque chose sans intérêt, de peu d'envergure, ou de désolant, comme l'humour (il en faut pour tous les goûts), on va utiliser des images liées à des choses petites ou modestes.
Et justement, la pâquerette en est un excellent exemple. Outre qu'il s'agit d'une fleur simple et peu prisée pour la décoration d'un intérieur, elle est petite : même aux environs de Tchernobyl, personne n'a jamais vu de pâquerette de trois mètres de haut ! La nature (ou Dieu, pour certains), a créé cette plante dicotylédone, dont certaines variétés sont appelées des marguerites, de petite taille. Ce qui fait que quelque chose ou quelqu'un qui se situerait ou passerait au-dessus d'un champ à l'altitude des pâquerettes évoluerait très près du sol, faisant ainsi naître une métaphore pouvant s'appliquer, loin des hauteurs enthousiasmantes pour l'esprit, à des actes mesquins, des idées ou ambitions étriquées, entre autres.
Mais il y a plein de choses petites qui auraient aussi mérité de figurer dans une telle métaphore.
Certes, mais il faut savoir qu'à l'origine, on trouvait « ras terre » au XVIe siècle, remplacé par « à ras de terre » au XVIIIe. Il n'est donc pas étonnant, même si le coquelicot ou la colchique auraient aussi pu faire l'affaire, qu'on se soit tourné vers une fleur omniprésente dans les champs, à ras de terre.
Notre expression est en concurrence avec d'autres formes comme « ça vole bas », par exemple, mais comme elles, on peut s'en servir pour désigner une argumentation de piètre qualité ou un comportement méprisable, entre autres.
D'une manière moins figurée, « à ras les pâquerettes », tout comme « en radada », se dit aussi pour les aviateurs ou pilotes d'aéronefs divers qui volent à très basse altitude.

Hier soir, en famille, nous avons eu une discussion sur les vacances. Chacun a sa propre conception : aller quelque part pour visiter les alentours, ou juste pour changer d'air et rester par exemple près d'une piscine. Moi, ce que j'aime, c'est découvrir de nouveaux lieux, et lorsque je suis quelque part, je n'ai qu'une envie : le sillonner. Faire 800 km pour rester allonger dans un transat, ça me semble absurde pour ne pas dire au ras de pâquerettes, mais je me dis qu'il faut bien accepter les besoins et les désirs des autres...

24 heures photo # 151


ça se passe chez  http://chemindetables.over-blog.com/


365 jours en 2018 avec Flow # 209


Cycle 13, 2043è jour


Une belle rencontre !

365 gestes pour sauver la planète # 58

A la place des agrafes
L'acier est bien recyclé en France, mais vaut mieux limiter l'utilisation des agrafes.

vendredi 27 juillet 2018

Une expression par jour # 208

L'expression du jour (à placer dans une phrase ou un petit texte) :

A bras raccourcis
En donnant des coups violents. Pour attaquer ou agresser.

Origine :
Autrefois, cette locution était précédée de verbes comme frapper, taper ou cogner 
(quelqu'un). Maintenant, on utilise plutôt sauter ou tomber (sur quelqu'un).

Cette expression est déjà citée dans le premier dictionnaire de l'académie, en 1694, avec le sens de "sans aucune mesure, très violemment".
Mais sachant qu'on donne en général un coup avec le bras en extension, donc allongé, qu'est-ce qui peut justifier ce lien entre violent et raccourci ?
On peut imaginer que cela vient du repliement du bras qui précède le mouvement du coup, d'autant plus qu'en 1740, l'Académie signale l'expression "raccourcir le bras" pour "replier le bras".
En fait, la vérité semble être ailleurs.
Le bras n'est en effet pas le membre, mais la manche (comme dans la locution "en bras de chemise"). Et l'expression ancienne "les bras retroussés" confirmerait alors l'allusion à ces manches qu'on retroussait, donc qu'on raccourcissait, avant de sauter sur le dos de l'adversaire pour tenter de lui mettre une pâtée.

En fin de journée, nous sommes allés dans une ville voisine pour assister à un encierro. Un lâcher de 100 taureaux était annoncé. Au final, nous sommes repartis avant la fin car il n'y avait pas d'ambiance, on voyait juste des petits groupes débouler à fond de train droit devant sans prêter attention aux nombreux "volontaires". Au fond de moi, j'aimais autant car j'avais peur que des crétins ne tombent à bras raccourcis sur ces pauvres bêtes.



Les états d'esprit du vendredi [27 juillet 2018]

C'est vendredi ! Le jour des états d'esprit organisés par  The Postman et Zenopia : 

Jour ☞ vendredi 27 juillet 2018
Heure ☞ 15 h 48
Fatigue ☞ ça peut aller en dépit de la chaleur
Humeur ☞ très bonne
Estomac ☞ RAS
Condition physique ☞ meilleure car suis détendue !
Esprit ☞ en vacances
Boulot ☞ chômeuse en vacances
Culture ☞ provençale...
Reste à ☞ profiter des vacances
Penser à ☞ profiter des vacances
Avis perso ☞ MERCI à ma famille pour m'avoir invitée à partager avec eux quelques jours en Provence !!!
Message perso ☞ vacances méritées, ben si !
Loulous Petits félins ☞ le grand sera enfin en vacances ce soir, la dernière est au Portugal, le second fiston doit arroser les plantes !
Amitiés ☞ EXTRA
Love ☞ Joker !
Sorties ☞ on se ballade chaque jour !
Divers ☞ que c'est bon de partir en vacances, partir loin de chez soi !
Courses ☞ no comment
Envie de ☞ fraîcheur... mais y'a une piscine !
Image du jour 
la force de la nature !

'Zic ☞ le chant des cigales !
Fin ☞  16 h 01

Cycle 13, 2042è jour


Matinée aux Baux de Provence
avec visite de la vieille ville
et immersion Picasso aux Carrières de lumières