lundi 19 novembre 2012

Un dimanche pluvieux...

Je vais commencer égoïste ! Un dimanche pluvieux, c'est tant mieux car ça m'oblige à rester à la maison et à poursuivre mon laborieux aménagement.
Oui, ça fait plus de 3 mois que nous avons changé de logement et il y a encore bien des choses à déballer !!!
Aujourd'hui, mes efforts ont été récompensés !!! j'ai retrouvé des photos auxquelles je tiens beaucoup, dont celles de mon mariage... et puis les livres de musique de Clara qui lui servaient l'an dernier et sur lesquels elle travaille encore cette année, ouf sa prof n'aura plus à pester ! et puis la 1ère nouvelle que notre père a écrit à l'occasion d'un coucours qu'il a gagné ! il n'a jamais su qu'avant lui, son propre père lui-même écrivait, et exactement le même type d'histoire !!! et puis des programmes et journaux d'expos et de spectacles de la saison 1985-1986.

Par exemple, j'allais souvent au centre Pompidou qui publiait des brochures à prix raisonnable sur les expos et là c'était sur le Surréalisme.
Mais là où je passais ma vie, c'était au Théâtre de la Ville.
Rien que pour la saison 1985-1986, j'ai dû voir pratiquement tous les spectacles !
Ce lieu, j'ai commencé à le fréquenter dans les années 80. Au début, c'était Jean Mercure qui s'en occupait puis c'est Gérard Violette qui lui a succédé en 1985 et qui a, pour mon plus grand plaisir, renforcé la programmation de danse contemporaine et des musiques du monde.

Voilà la couverture du journal de la saison. Non, nous n'avons pas eu d'hippopotame sur scène ! juste des images projetées pour un ballet de Pina Bausch. Cette année-là, on a eu droit aux 7 péchés capitaux version Brecht et Kurt Weill et Arien.
Je peux vous dire qu'au début où elle était programmée, la salle ne faisait pas salle comble comme par la suite. Mais elle aura toujours divisée le public. Je me souviens que la 1ère fois où je l'ai vue, à la fin de la représentation, il y a eu un mélange d'ovation chaleureuse et de huées. J'ai été très choquée que des gens se permettent de siffler et injurier le travail de toute une troupe. On aime ou pas, mais on doit respecter le travail des artistes, et là c'était très violent, et même pendant le spectacle des gens se sont permis de se lever et de quitter la salle en criant au scandale, franchement j'avais honte pour eux, quel manque de respect.
Et après, les gens se battaient pour assister aux spectacles ! comme je prenais des abonnements, j'avais toujours une place.
On a eu aussi :
 
... mon chouchou Jean-Claude Galotta...

et aussi, seigneur quelle richesse cette année-là quand j'y pense !
Maguy Marin, le Ballet Cullberg avec les chorégraphies de Mats Ek, Trisha Brown, Régine Chopinot (pas vraiment ma préférée), Karine Saporta, Suzanne Linke...
et Sankai Juku...


Là, je dois dire que ce ne fut pas évident. C'est la 1ère fois que je voyais du Butô et ça m'a marquée (positivement).
Côté théâtre, nous avons eu du Claudel mis en scène par Gildas Bourdet qui nous a également présenté "Le Saperleau" et aussi "Une station service" écrite et mise en scène par lui (le décor était fantastique) et puis 2 pièces mises en scène par Benno Besson qui fut le compagnon de Coline Serreau, c'étaient des pièces très inventives, pleines d'humour et endiablées, enfin tel est le souvenir que j'en ai.
Côté musique :




Et je vous donnerai la suite demain !

6 commentaires:

  1. J'avoue qu'il y a beaucoup de spectacles et d'expos que j'aurai aimé voir mais voilà à la campagne on n'a pas cela à portée !
    Bises Eva, bonne journée

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    1. En fait, il y a pas mal de choses à voir par-ci, par-là. C'est moins facile qu'à Paris mais on peut y trouver son compte, non ?
      Bonne journée à toi aussi. Bises

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  2. Tu as fait les fonds de tiroirs, pour les expos les dates doivent être passées ....

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  3. dans ces années là j'habitais en grande banlieue de Bordeaux et j'ai pu voir pratiquement tous ces spectacles au Centre Culturel de Saint Médard en Jalles, de plus le prix des places était abordable puisque theatre subventionné.
    quels bons souvenirs
    merci pour ce flash-back
    Dominique

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