© Romaric Cazaux
Mon texte :
La chaleur devint écrasante dès le milieu de matinée. Les visiteurs étaient moins nombreux à cause de cela. Ceux qui avaient pris leurs billets à l'avance durent se résoudre à venir malgré tout. Ils se réfugiaient rapidement à l'intérieur du château afin de profiter d'une fraîcheur toute relative.
Jamais on n'avait décelé autant de différences entre les jumelles. Ce jour-là, Émilie resta fraîche et dispose, ravie de la visite, pleine d'entrain. Par contre, sa sœur souffrit d'une soudaine migraine, leur mère craignit un instant une insolation car elles avaient dû faire la queue presque 20 minutes sous un cagnard de plomb. Dès qu'elles trouvèrent ce banc, elles s'y installèrent et Fleur finit par somnoler, affalée sur les genoux de sa mère qui n'osait plus bouger. Emilie s'impatientait, elle avait envie de poursuivre la visite mais leur mère restait inflexible, pas question de se séparer.
"Nous continuerons dès que ta sœur se réveillera, je suis sûre que son mal de tête sera passé après son petit somme."
Émilie se résigna. Elle se mit à observer les rares visiteurs qui traversaient la cour dans une lumière époustouflante et épaisse, ça se voyait aisément.
La soirée restera sans doute très chaude mais on appréciera l'obscurité qui donnera une sensation de mieux-être...
Décidément, ces vacances sont perturbées par une folle météo, mais que peut-on y faire ? Rien, juste patienter et s'adapter.
Jamais on n'avait décelé autant de différences entre les jumelles. Ce jour-là, Émilie resta fraîche et dispose, ravie de la visite, pleine d'entrain. Par contre, sa sœur souffrit d'une soudaine migraine, leur mère craignit un instant une insolation car elles avaient dû faire la queue presque 20 minutes sous un cagnard de plomb. Dès qu'elles trouvèrent ce banc, elles s'y installèrent et Fleur finit par somnoler, affalée sur les genoux de sa mère qui n'osait plus bouger. Emilie s'impatientait, elle avait envie de poursuivre la visite mais leur mère restait inflexible, pas question de se séparer.
"Nous continuerons dès que ta sœur se réveillera, je suis sûre que son mal de tête sera passé après son petit somme."
Émilie se résigna. Elle se mit à observer les rares visiteurs qui traversaient la cour dans une lumière époustouflante et épaisse, ça se voyait aisément.
La soirée restera sans doute très chaude mais on appréciera l'obscurité qui donnera une sensation de mieux-être...
Décidément, ces vacances sont perturbées par une folle météo, mais que peut-on y faire ? Rien, juste patienter et s'adapter.
J'adore voir tes histoires en fonction de la photo ...
RépondreSupprimerJe crois bien que je n'arriverais jamais à écrire aussi bien !!!
J'adore découvrir le texte de chacun, c'est fou comme on parle de choses différentes à partir d'une même photo !
SupprimerC'est dommage mais la migraine ça ne prévient pas toujours et ensuite il faut faire avec....Une tranche de vie simple et joliment écrite.Un réflexe normal de maman....
RépondreSupprimerMerci Bénédicte.
SupprimerAh marrant ton angle de vue, eh oui, visiter l'été doit être une vraie sortie infernale ! ;)
RépondreSupprimerPour moi, c'est pas la joie, la chaleur ne me réussit pas.
SupprimerUne jolie évocation d'une scène de vie :)
RépondreSupprimerMerci Estelle
Supprimerune scène de vie joliment croquée ;) C'est marrant que tu aies vu une fille sur les genoux de la dame. J'aime lire les différents "regards" que nous avons autour d'une même photo chaque semaine ;)Nady
RépondreSupprimerMerci Nady. Ma foi, j'avais envie de mettre en scène des (fausses) jumelles qui ne se ressemblent pas à tous les niveaux...
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