Mon texte :
Il avait toujours rêvé de devenir clown.
Son désir s'est sans arrêt heurté aux autres.
Ses parents et ses professeurs ne cessaient de répéter "arrête de faire le clown"
On lui martelait que ce n'était pas un métier.
On lui rappelait que les clowns sont en réalité des gens tristes.
Il a obtempéré, afin d'avoir la paix et son rêve est resté dans un petit coin de sa tête.
Il a fait sans conviction ce que les adultes lui conseillaient.
Il a eu une vie banale, sans surprises, sans soucis.
Il a eu tout ce qu'un homme peut désirer : un travail plutôt bien payé, une femme, des enfants.
Des enfants !
Dès lors qu'il eut un premier enfant, il se donna le droit de faire le clown.
Il faisait rire sa femme, il faisait rire ses enfants, il faisait rire ses amis.
On lui disait : "tu as raté ta vocation !"
A cela, il ne répondait rien, ça n'aurait servi à rien.
Et maintenant qu'a sonné l'heure de la retraite, il est devenu clown à part entière.
Pas seulement pour ses petits-enfants, mais pour ceux qui sont à l'hôpital.
Le "rire médecin" il y croit, et il a raison.
Il n'est jamais trop tard dans la vie, jamais trop tard !
Tant qu'on respire, il n'est pas trop tard.
RépondreSupprimerJe te souhaite une bonne journée Eva. Bises
Bonne journée à toi aussi Pascale, bises
SupprimerUn bon exemple de ce pourquoi on est fait, qu'on ne se permet pas ou n'ose pas faire ...
RépondreSupprimerHeureusement que la retraite est là pour ça !!!
J'ai remarqué que ce genre d'histoire est plus courante que je ne croyais !
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