Pratiquons ce jeu avec un dictionnaire. Chaque jour, ouvrez le dictionnaire au hasard et choisissez le mot qui vous paraît le plus inspirant dans la double-page. Le mot est un déclencheur et ensuite il suffit de se laisser porter sans censure ! Ecrivez ! C’est parfois très libératoire !
feu
Comme beaucoup, j'ai peur du feu. Petite, c'est l'élément qui m'effrayait le plus. Nous avions une gazinière dans la cuisine et c'est tout juste si j'osais l'approcher lorsque quelque chose cuisait ou mijotait. En plus, comme je suis hyper-sensible aux odeurs, j'étais dans tous mes états dès que je sentais une imperceptible odeur de gaz, et le simple fait de l'allumer en provoquait... je fus vraiment pénible avec ça. Pour en revenir au feu, le seul souvenir d'enfance que j'ai, c'est l'année où nous étions en Ardèche en vacances d'été et il y eu de nombreux incendies à cause d'une importante sécheresse. Notre location étant située sur une petite hauteur, nous avions une vue panoramique à 45° ; nous avons vu à plusieurs reprises un incendie au loin avec la terreur que ça arrive jusqu'à nous, mais nos parents nous disaient que le feu était vraiment très loin, et puis nous aurions le temps de partir en voiture.
Quand je vivais à Paris, il y a eu un jour un incendie dans notre immeuble. Je rentre du travail et en approchant, je découvre les pompiers affairés dans notre escalier. Ils étaient en train de tout ranger. Ils m'ont dit qu'il y avait eu un début d'incendie au 6è. Grand choc car nous vivions à cet étage. Mais le pompier m'a de suite dit que c'était arrivé chez ce monsieur handicapé, qu'il avait été évacué à l'hôpital, que c'est le voisin (celui travaillant dans un resto) qui heureusement a senti la fumée et a de suite alerté les secours. J'ai grimpé les escaliers dégoulinant encore d'eau. Et bien, mon conjoint ne s'était aperçu de rien car notre appartement était fort bien isolé et il était en train de travailler sur son piano.
L'odeur de brûlé a longtemps persisté dans l'escalier.
Notre voisin n'est jamais revenu...
Des histoires de feu bien tristes ... mais oh combien réelles !
RépondreSupprimerHélas oui...
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