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Paul Rafferty-Hydrangeas - Contre-Jour
(suite des épisodes précédents)
L'inspecteur se rendit de nouveau chez Marthe. Il ne prit pas de gants pour lui dire qu'elle devait dire ce qu'elle savait vraiment, sinon il en déduirait qu'elle protégeait sa fille.
- Protéger ma fille contre quoi ? demanda-t-elle innocemment.
- Vous n'ignorez pas qu'elle a eu une longue liaison avec notre homme. Nous n'arrivons pas à mettre la main sur lui, et votre fille est insaisissable.
- Que vous a dit Lucie ?
- Je ne vous le dirai pas. Par contre, j'exige que vous me donniez le nom du Notaire chez qui elle travaillait jusqu'à son départ précipité.
- Lucie a dû vous le dire.
- Et Hugues ? Pourquoi ne m'avez-vous pas parlé de ce jeune homme ?
- Commissaire, allez donc jeter un coup d'oeil sur les photos de la petite table ronde.
- Oui, je reconnais votre fille.
- L'autre photo, c'est celle de son frère, Antoine.
- Bien. Et alors ?
- Antoine est associé avec Hugues.
- Bien. Et alors ?
- Ils ont un cabinet qui travaille pour l'Amérique du Sud.
- Bien. Et alors ?
- Alors quoi ? Je n'en sais pas plus. Ah si, je crois me souvenir que Lucie a été fiancée à un certain Ricardo.
- Ricardo ? De quel pays venait-il ? Chili ? Bolivie ? Pérou ?
- Bolivie, répondit Marthe sans hésiter.
L'inspecteur se rendit de nouveau chez Marthe. Il ne prit pas de gants pour lui dire qu'elle devait dire ce qu'elle savait vraiment, sinon il en déduirait qu'elle protégeait sa fille.
- Protéger ma fille contre quoi ? demanda-t-elle innocemment.
- Vous n'ignorez pas qu'elle a eu une longue liaison avec notre homme. Nous n'arrivons pas à mettre la main sur lui, et votre fille est insaisissable.
- Que vous a dit Lucie ?
- Je ne vous le dirai pas. Par contre, j'exige que vous me donniez le nom du Notaire chez qui elle travaillait jusqu'à son départ précipité.
- Lucie a dû vous le dire.
- Et Hugues ? Pourquoi ne m'avez-vous pas parlé de ce jeune homme ?
- Commissaire, allez donc jeter un coup d'oeil sur les photos de la petite table ronde.
- Oui, je reconnais votre fille.
- L'autre photo, c'est celle de son frère, Antoine.
- Bien. Et alors ?
- Antoine est associé avec Hugues.
- Bien. Et alors ?
- Ils ont un cabinet qui travaille pour l'Amérique du Sud.
- Bien. Et alors ?
- Alors quoi ? Je n'en sais pas plus. Ah si, je crois me souvenir que Lucie a été fiancée à un certain Ricardo.
- Ricardo ? De quel pays venait-il ? Chili ? Bolivie ? Pérou ?
- Bolivie, répondit Marthe sans hésiter.
- Bien, murmura le commissaire, bien. On avance !
- Savez-vous comment était surnommé ce Ricardo ? "L'homme aux chapeaux". Et maintenant, je vous prie de bien vouloir fermer la porte-fenêtre car l'air a fraîchi.
suspense...
RépondreSupprimeroui, encore du suspens...
SupprimerInsaisissable !!! tu sais quoi, tu devrais faire un album je crois qu'il serait très bien !pourquoi pas ? gros bisous et belle soirée Eva !
RépondreSupprimerMerci Colette. On verra combien de temps je tiens. Gros bisous
SupprimerQuelle bonne idée d'avoir imaginé un feuilleton (comme on ne dit plus !)
SupprimerOn pourrait en tirer une série TV !
Bravo !
Oh quand même... Je rame un peu. Merci Gwen.
SupprimerIntéressant de traiter les tableaux du lundi en feuilleton. Cela double les contraintes et aiguise la créativité.
RépondreSupprimerMe voilà plongé au coeur d'une énigme policière. Je vais revenir lire les épisodes précédents.
Je bous souhaite une bonne semaine
Berne, ce 24 janvier 2017
Jean-Jacques'60
Merci Jean-Jacques.
SupprimerOn avance, on avance, mais lentement ! C'est bien difficile en tenant compte des tableaux. Pour lundi prochain, peut-être est-ce l'une des photos du guéridon ?... Mais je m'immisce ! :)
RépondreSupprimerJusqu'à quand je vais poursuivre ? Je n'en sais rien. J'attends avec impatience le prochain tableau que tu auras choisi ! Ton séjour au Portugal est un régal à suivre ! Merci
SupprimerA demain
Tu m'amuses ! Tu rebondis à chaque fois, collant les morceaux. Bravo !
RépondreSupprimerMerci Véro !
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