© Romaric Caaux
Mon texte :
Il se rappela la fois où il avait eu ce chagrin. Ses pas le menèrent, sans qu'il en prenne seulement conscience, vers cette sculpture qu'une insouciante pluie caressait par à-coups. Cet instant lui sembla incroyablement en harmonie avec son émotion du moment et il en ressenti une bienfaisante consolation, une légèreté inattendue l'envahit et un sourire illumina son visage. Il fixa intensément ce visage et tenta de pénétrer dans les pensées de cet homme figé pour l'éternité. Cette concentration le figea à son tour et lorsqu'une main se posa sur son épaule, tout était redevenu comme avant.
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