Nous avons été entre autres devant la tombe de François Truffaut (cimetière de Montmartre).
J'y tenais : François Truffaut, un de mes cinéastes préférés (avec Jean Eustache, à venir).
Alors, présentation même si la plupart d'entre vous connaisse...
Je vous préviens, c'est long.
Au fil des titres, des souvenirs afflueront. Rappelez-vous...
Voyez et revoyez ses films ! Ce sera ça le lien.
François Truffaut est né à Paris le 6 fevrier 1932. Il meurt le 21 octobre 1984 (un dimanche : notez que "Vivement dimanche" est son dernier film) à Neuilly sur Seine des suites d'une tumeur au cerveau.
In "Le Dictionnaire Truffaut" (Antoine de Baecque, Arnaud Guigue, éd. La Martinière) : Dans la notice 'mort' du 'Dictionnaire Truffaut : "François Truffaut meurt le dimanche 21 octobre 1984, à 14h30. Madeleine Morgenstern, Fanny Ardant, Laura et Éva Truffaut sont à ses côtés dans une chambre d'hôpital à Neuilly, où il a été admis trois semaines plus tôt. À sa demande, son corps est incinéré au crématorium du Père-Lachaise le 24 octobre, puis enterré au cimetière Montparnasse". Truffaut meurt, entouré des quatre femmes qu'il aime. Son corps disparaît dans les flammes comme les livres de 'Fahrenheit 451'. L'urne vient de la fin de 'Jules et Jim', le cimetière Montparnasse ouvre et ferme le cycle Antoine Doinel : il apparaît dans 'Les Quatre Cents Coups', lors de l'enterrement du vieux détective de 'Baisers volés', on y trouve la tombe de la mère d'Antoine dans 'L'Amour en fuite'...
Né sous le nom de François Lévy, d’un père dentiste à Belfort, mais reconnu par un architecte-décorateur, Roland Truffaut - qui lui donne son nom -, François Truffaut est un réalisateur, scénariste et acteur français parmi les plus prestigieux. Il est surtout réputé pour être parmi les initiateurs de la Nouvelle Vague, mouvement cinématographique de la nouvelle génération de critiques de cinéma - issus de la mythique revue des Cahiers du Cinéma - dont nombreux sont devenus réalisateurs par la suite. François Truffaut est considéré comme une référence dans le cinéma français.
Passionné de lecture et de livres, enfant turbulent et pas très assidu, François Truffaut fréquente plus les cinémas et les maisons de redressement que les cours des écoles ; école qu’il quitte d’ailleurs dès 1946. Tout en assurant sa subsistance par de petits jobs, il fonde un ciné Club en 1947, Le Cercle Cinémane. Il rencontre André Bazin qui l’engage dans Travail et Culture, revue pour laquelle il écrira de nombreux articles dès 1950. C’est toujours André Bazin qui volera à son secours quelques années plus tard, quand après s’être engagé dans l’Armée, il désertera et sera emprisonné. Il sera finalement réformé, et dès 1953, commencera réellement sa carrière de cinéaste à part entière. Il s’essaie alors à la critique cinématographique, écrit pour les Cahiers du Cinéma et collabore à d’autres revues comme la Parisienne. En 1954, il réalise un premier court-métrage, en noir et blanc (muet, format 16mm), Une visite...
François Truffaut se marie en 1957 avec Madeleine Morgenstern, avec laquelle il aura deux filles. Un divorce et onze années plus tard, il s’éprend de Claude Jade - héroïne de Baisers volés et Domicil conjugal - et désire l’épouser, mais se rétractera au dernier moment. Il tombe finalement amoureux de Fanny Ardant qu’il fera jouer dans Vivement dimanche ! et La Femme d'à côté. Ensemble, ils auront une fille, Joséphine, en 1983.
Ses films (sources : nezumi.dumousseaux, Wikipedia...) :
1954 - Une visite (court métrage 16') les débuts de F. Truffaut, assisté de Jacques Rivette et Alain Resnais.
(Il devient ensuite assistant du réalisateur Roberto Rossellini en 1956. L’année suivante, il fonde sa maison de production Les Films du Carrosse, en référence au Carrosse d'or de Jean Renoir)
1957 - Les Mistons (court métrage 17') d'après Maurice Pons, avec Gérard Blain (Gérard), Bernadette Laffont (Bernadette). La découverte par un groupe de cinq adolescents, les "Mistons", des mystères de la vie, de l'amour, de la femme inaccessible et de la mort. L'érotisme naissant prend la forme d'un long panoramique sur les jambes de Bernadette dévoilées par une promenade à vélo ou d'une jupette de tennis. Une séquence rend hommage à l'arroseur arrosé de Louis Lumière, on y découvre également des hommages à Jean Vigo, John Ford et Rossellini.
1958 - Une Histoire d'eau, court métrage de 12', coréalisé par Jean-Luc Godard, avec Jean-Claude Brialy, Caroline Dim. A partir d'un documentaire sur les inondations de 1958 en Région Parisienne, une histoire pleine d'humour sur les aventures d'une jeune fille qui veut rejoindre Paris.
Il signe le scénario d'A bout de souffle (1960) de Jean-Luc Godard.
1959 - Les 400 coups (durée 94 mn) avec Jean-Pierre Léaud (Antoine Doinel), Albert Rémi (Monsieur Doinel), Claire Maurier (Madame Doinel), Jeanne Moreau, Jean-Claude Brialy... Musique de Jean Constantin. Le premier long métrage, le début de la collaboration avec Jean-Pierre Léaud, dans le cycle Antoine Doinel, en grande partie autobiographique. Les escapades d'un adolescent, ses premiers émois. Truffaut montre à travers des images clés son amour des films (Le jeune Antoine vole une photo à la sortie d'un cinéma) et son amour des livres (l'autel dressé à Balzac) Cette symbolique se retrouvera dans beaucoup de ses films ultérieurs. Ce film est dédié à André Bazin, décédé en novembre 1958.
1960 - Tirez sur le pianiste (durée 85 mn), scénario adapté du roman de David Goodis "Down there";
avec Charles Aznavour (Charlie Kohler/Edouard Saroyan), Marie Dubois (Léna), Nicole Berger (Thérésa), Albert Remy (Chico), Michelle Mercier (Clarisse), Serge Davry (Plyne, le patron du bistrot); musique de Georges Delerue. Charlie Kohler est pianiste dans un bar de banlieu ; un de ses frères, Chico, débarque brutalement, poursuivi par des truands. La serveuse, Léna est amoureuse de lui mais il ne lui porte qu'une attention distante. On découvre progressivement que Charlie a été dans le passé pianiste virtuose et qu'il a connu la déchéance à la suite du suicide de sa femme. A la suite d'une dispute, il tue Plyne et est obligé de fuir et de retrouver ses frères dans leur planque. La scène finale , tragique, dans la neige annonce celle de La Sirène du Mississipi.
Ce film est à la fois un hommage aux films policiers américains de série B, une reflexion sur l'amour, l'échec et le succès des artistes. La référence à Charlot à travers le personnage fragile de Charlie permet une reflexion sur la timidité. De plus ce film révèle au grand public le chanteur fantaisiste Boby Lapointe, qui chante "Marcelle" et "Framboise". Le producteur du film, Pierre Braunberger, ne comprend pas les paroles et demande à Truffaut de couper la scène ou de la sous-titrer. F. Truffaut le prend au mot, et c'est comme "le chanteur sous-titré" que Boby Lapointe obtient ses premiers succès aux Trois Baudets, à l'Alhambra, à l'Olympia, à Bobino.
1962 - Jules et Jim (durée 110 mn)
Scénario de Jean Gruault, adapté du roman de Henri-Pierre Roché. Avec Jeanne Moreau (Catherine), Oskar Werner(Jules), Henri Serre (Jim), Marie Dubois (Thérèse), Boris Bassiak (Albert)...
Au début des années 1900, Jules, Allemand et Jim, Français, liés par une solide amitié, rencontrent Catherine. Ils sont séparés par la première guerre mondiale, mais rapprochés par l'art et la littérature. Sur ce thème classique du triangle, deux hommes amoureux de la même femme, l'action est d'abord légère et vire-voltante comme la célèbre chanson "Le tourbillon". Le tempo devient ensuite plus lent...
François Truffaut écrit: "Je peux dire que la lecture, en 1953, de "Jules et Jim", premier roman d'un vieillard de 74 ans, a déterminé ma vocation de cinéaste. J'avais 21 ans et j'etais critique de cinéma. J'ai eu le coup de foudre pour ce livre et j'ai pensé: si un jour je réussis à faire des films, je tournerai "Jules et Jim". J'ai peu après rencontré l'auteur du livre que l'idée d'un contact avec le cinéma enchantait. Au début 61, j'ai pense que le moment était venu de concrétiser ce vieux rêve. J'ai essayé de transposer fidèlement ce beau livre que l'éditeur Gallimard présentait ainsi: "Un pur amour à trois".
1962 - Antoine et Colette (durée 26') épisode du film l'amour à 20 ans ; film collectif ; les quatre autres réalisateurs sont: Shintaro Ishihara, Marcel Ophuls, Renzo Rossellini et Andrzej Wajda. Musique de Georges Delerue. Avec Jean-Pierre Léaud (Antoine), Marie-France Pisier (Colette), Patrick Aufé, Rosy Varte... Court métrage qui se place dans le cycle des aventures d'Antoine Doinel. Antoine travaille dans une fabrique de disques et tombe amoureux de Colette, dans le cadre des Jeunesses Musicales. L'émoi provoqué par un genou dévoilé et la tentative ratée de voler un baiser dans une salle de cinéma sont la marque des amours adolescentes dans les années soixante. F. Truffaut, dans ce court film, montre toute sa technique de prise de vues et de montage serré.
1964 - La Peau douce (durée 115 m) scénario de François Truffaut et Jean-Louis Richard. Musique de Georges Delerue ; avec Jean Desailly (Pierre), Nelly Benedetti (Franca), Françoise Dorléac (Nicole), Daniel Ceccaldi (Clément), Sabine Haubepin (Sabine)... Pierre est marié et père de famille. Directeur d'une revue, il est conduit à donner des conférences. Lors d'un voyage à Lisbonne, il rencontre Nicole, jeune hôtesse de l'air et devient son amant. Leur liaison se poursuit à Paris et à Reims lors d'un épisode tragico-comique. Franca le soupçonne de plus en plus et découvre les preuves de cette liaison au moment où Pierre et Nicole ont rompu et assouvit sa vengeance avant qu'il ait pu s'expliquer. Ce drame de la jalousie met en valeur le caractère tragique et absolu de la passion qui conduit une femme à exiger tout ou rien, l'amour parfait ou la mort. En complément une réflexion sur les avantages et les limites d'instruments de la vie moderne: avion, train, voiture, téléphone.
1966 - Fahrenheit 451 (durée 112 mn) d'après un roman de Ray Bradbury. Musique de Bernard Hermann; avec Oskar Werner (Montag), Julie Christie (Julie/Clarisse), Cyril Cusack (Le capitaine), Anton Diffring (Fabian), Bee Duffell (une femme-livre)... Cette incursion de Truffaut dans la science-fiction lui permet à la fois d'explorer un futur plausible et de dénoncer les risques des avancées techniques dans un régime totalitaire. Une partie de son enfance, marquée par son amour des livres et le nazisme qui brûlait ces livres dans les rues apparaissent. Derrière chaque livre, il y a un homme, et là, dans cette situation exceptionnelle chaque dissident devient un livre. Mais la fin n'est pas très optimiste, car cette identification empêche toute communication entre les individus.
1967 - La mariée était en noir (durée 107 mn) d'après un roman policier de Cornell Woolrich (William Irish) avec Jeanne Moreau (Julie Kohler), Claude Rich (Bliss), Jean-Claude Brialy (Corey), Michel Bouquet (Coral), Michel Lonsdale (Morane), Charles Denner (Fergus), Daniel Boulanger (Delvaux)... Truffaut est en pleine écriture de son livre-entretien avec A. Hitchcock lorsqu'il réalise son premier film "noir".
1968 - Baisers volés (durée 91') avec Jean-Pierre Léaud (Antoine Doisnel), Claude Jade (Christine Darbon), Delphine Seyrig (Fabienne Tabart), Michel Lonsdale ( M Tabart) ; Prix Louis-Delluc 1968 ; chanson: Que reste-t-il de nos amours de Charles Trenet. Après deux films rigoureusement construits, F.Truffaut revient à son cycle Antoine Doinel, chronique plus souple, où la personnalité des acteurs influence le style. Antoine découvre les différentes faces de l'amour, avec des expériences diverses avec des prostituées, une passion romantique et impossible pour une femme mûre avant de vivre un amour stable avec Christine. Ce temps d’apprentissage d’Antoine Doinel font apparaître des personnages savoureux que la caméra croque avec malice et tendresse. Dans cette galerie de portraits captés pour le bonheur des comédiens et du spectateur, jouer retrouve son sens fort : vivre des aventures qui procurent du plaisir. Mais chez F. Truffaut, cette liberté tonique et contagieuse est à tout instant à la merci d’une menace : ainsi le couple formé par Christine et Antoine se fait, se défait, se déchire et se recoud. Peut-on vivre dans l’éphémère ? Dans la dernière scène, une ombre glisse sur le couple enfin réuni dans un jardin public. Un homme énigmatique et inquiétant, amoureux de Christine, vient lui dire : « Je hais le provisoire ; moi, je suis définitif. » Le rôle de la communication écrite, lettres, pneumatique et même billets échangés en direct est mis en valeur.
1968 - La Sirène du Mississippi (durée 123') d'après un roman de William Irish ; avec Jean-Paul Belmondo (Louis Mahé), Catherine Deneuve (Julie/Marion), Michel Bouquet (Comolli), Nelly Borgeaud... Louis, riche industriel de La Réunion fiancé par correspondance, attend sa fiancée Julie à la descente du bateau, "Le Mississippi". Elle arrive, bien plus belle que la photo reçue. Elle prétend qu'elle a envoyé la photo d'une autre, par timidité. En fait elle finit par avouer qu'elle est Marion, une aventurière. Ce qui ne diminue pas l'amour que lui porte Louis. Deuxième adaptation d'un roman noir de W. Irish avec J.P. Belmondo dans un rôle plutôt inhabituel de victime devenant consentante et presque complice de sa propre fin. Les frontières sont floues entre escroquerie et amour, douleur et plaisir, tu et vous, distance et intimité. A la fin du film, quand malgré leur amour, presque partagé, elle tente de l'empoisonner, il lui déclare "Ta beauté est une souffrance - Hier tu disais que c'était une joie" réplique-t-elle. "-C'est une joie et une souffrance" conclut-il. Truffaut reprendra le même dialogue dans Le Dernier Métro, toujours avec Deneuve-Marion mais c'est Gérard Depardieu qui est alors l'amoureux.
1969 - L'enfant sauvage, (durée 85 mn). Réalisation, scénario et dialogues de F. Truffaut d'après l'œuvre de Jean Itard (1806) ; Co-scénariste Jean Gruault. Directeur de la photographie Nestor ALMENDROS. Musique de Antonio VIVALDI et Antoine DUHAMEL
avec Jean-Pierre Cargol (Victor, l'enfant sauvage), François Truffaut (Le docteur Itard), Françoise Seignier (Mme Guérin), Jean Dasté (Philippe Pinel)... et Claude MILLER, Jean-François Stévenin, Pierre FABRE, Paul VILLE, Jean GRUAULT, Guillaume Schiffman, Mathieu Schiffman, Eva Truffaut, Nathan Miller, Laura Truffaut, Annie MILLER.
Scénario, inspiré par le récit du Docteur Itard, relatant l’histoire véridique de Victor de l’Aveyron. C'est une réflexion sur l'enfance complémentaire des 400 coups. La marge est étroite entre la sauvagerie civilisée de la vie parisienne et les règles brutales de vie dans la nature. Victor trouve un semblant d'équilibre près des fenêtres qui marquent la transition entre l'enfermement et le dehors. Les bougies et les airs de mandoline jouent aussi les médiateurs. Mais Victor paie son adaptation à des relations sociales en perdant sa capacité à vivre comme un sauvage.1970 - Domicil conjugal.
Réalisation, scénario et dialogues de François TRUFFAUT. Co-scénaristes et co-dialoguistes Claude de GIVRAY, Claude MILLER et Bernard REVON
Directeur de la photographie Nestor ALMENDROS
Musique de Antoine DUHAMEL
avec : Jean-Pierre LÉAUD
Hiroko BERGHAUER
Silvana BLASI
1971 - Les Deux Anglaises et le continent
Réalisation, scénario et dialogues de François TRUFFAUT d'après l'œuvre de Henri-Pierre ROCHÉ ; Co-scénariste et co-dialoguiste Jean GRUAULT. Directeur de la photographie Nestor ALMENDROS
Musique de Georges DELERUE
avec : Jean-Pierre LÉAUD
Kika MARKHAM
Sylvia MARRIOTT
Annie MILLER
Stacey TENDETER
1972 - Une belle fille comme moi
Réalisation, scénario et dialogues de François TRUFFAUT d'après le roman de Henry FARRELL ; Co-scénariste Jean-Loup DABADIE
Directeur de la photographie Pierre-William GLENN
Musique de Georges DELERUE
avec : Bernadette LAFONT
Gaston OUVRARD
1973 - La Nuit américaine
Réalisation, scénario et dialogues de François TRUFFAUT. Co-scénaristes Jean-Louis RICHARD et Suzanne SCHIFFMAN
Directeur de la photographie Pierre-William GLENN
Musique de Georges DELERUE
avec : Jean-Pierre AUMONT
Jacqueline BISSET
Valentina CORTESE
1975 - L'Histoire d'Adèle H.
Réalisation, scénario et dialogues de François TRUFFAUT d'après l'œuvre de Frances Versor GUILLE ; Co-scénaristes Jean GRUAULT, Suzanne SCHIFFMAN et F. V. GUILLE.
Directeur de la photographie Nestor ALMENDROS
Musique de Maurice JAUBERT
avec : Isabelle ADJANI, François TRUFFAUT,
Bruce ROBINSON
Sylvia MARRIOTT
Reubin DOREY
Joseph BLATCHLEY
Mr WHITE
Carl HATHWELL
Ivry GITLIS
Madame LOUISE
Sir Cecil de SAUSMAREZ
Sir Raymond FALLA
1976 - L'Argent de poche
Réalisation et scénario de François TRUFFAUT - Co-scénariste Suzanne SCHIFFMAN
Directeur de la photographie Pierre-William GLENN
Musique de Maurice JAUBERT
avec : Jean-François Stévenin
Georges DESMOUCEAUX
Claudio DELUCA
Frank DELUCA
Laurent DEVLAEMINCK
Richard GOLFIER
Philippe GOLDMAN
Sébastien MARC
Chantal MERCIER
Bruno STAAB
En 1977, il est acteur dans les Rencontres du Troisième Type de Steven Spielberg.
1977 - L'Homme qui aimait les femmes
Réalisation, scénario et dialogues de François TRUFFAUT Co-scénaristes Michel FERMAUD et Suzanne SCHIFFMAN
Directeur de la photographie Nestor ALMENDROS
Musique de Maurice JAUBERT
avec : Charles DENNER
Leslie CARON
Martine CHASSAING
Roseline PUYO
Anna PERRIER
1978 - La Chambre verte
Réalisation, scénario et dialogues de François TRUFFAUT d'après des nouvelles de Henry JAMES.
Co-scénariste Jean GRUAULT
Directeur de la photographie Nestor ALMENDROS
Musique de Maurice JAUBERT
avec :
Guy D'ABLON
Monique DURY
Marie JAOUL
Jane LOBRE
Annie MILLER
1979 - L'Amour en fuite
Réalisation, scénario et dialogues de François TRUFFAUT
Co-scénaristes Marie-France Pisier, Jean Aurel et Suzanne Schiffman
Directeur de la photographie Nestor Almendros
Musique de Georges DeleruE - Chanson "L'Amour en fuite" chantée par Alain Souchon
avec : Jean-Pierre Léaud
Emmanuel Clot
Dorothée
Monique Dury
Pierre Dios
1980 - Le Dernier Métro
Réalisation, scénario et dialogues de François TRUFFAUT
Co-scénaristes et co-dialoguistes Suzanne SCHIFFMAN et Jean-Claude GRUMBERG
Directeur de la photographie Nestor ALMENDROS
Musique de Georges DELERUE
avec : Catherine DENEUVE
Heinz BENNENT
Sabine HAUDEPIN
Franck PASQUIER
1981 - La Femme d'à côté
Réalisation et scénario de François TRUFFAUT- Co-scénaristes Suzanne SCHIFFMAN et Jean AUREL
Directeur de la photographie William LUBTCHANSKY
Musique de Georges DELERUE
avec : Gérard DEPARDIEU
Michèle BAUMGARTNER
Réalisation, scénario et dialogues de François TRUFFAUT d'après le roman de Charles WILLIAMS. Co-scénaristes et co-dialoguistes : Suzanne SCHIFFMAN et Jean AUREL
Directeur de la photographie Nestor ALMENDROS. Musique de Georges DELERUE
avec : Fanny ARDANT
Annik BELAUBRE
Georges KOULOURIS
Récompenses :
- Prix pour l'ensemble de la carrière, 1984 au Los Angeles Film Critics Association Awards.
- Meilleur scénario, 1981 au Césars du Cinéma Français pour le film : Le Dernier métro
- Meilleur scénario, 1975 au New York Film Critics Circle Awards pour le film : L'Histoire d'Adèle H.
- Meilleur réalisateur, 1974 au NSFC Award - National Society of Film Critics Awards pour le film : La Nuit américaine
- Meilleur réalisateur, 1974 au BAFTA - The British Academy of Film and Television Arts pour le film : La Nuit américaine
- Meilleur réalisateur, 1973 au New York Film Critics Circle Awards pour le film : La Nuit américaine
- Meilleur réalisateur, 1970 au NSFC Award - National Society of Film Critics Awards pour le film : Baisers volés
- Meilleur réalisateur, 1962 au Festival International de Cinéma (Mar del Plata) pour le film : Jules et Jim
- Meilleur réalisateur, 1959 au Festival International du Film (Cannes) pour le film : Les 400 coups
Scénarios posthumes : Trois scénarios à différents stades d'achèvement peuvent être, sans conteste, attribué à François Truffaut :
* Une adaptation de Nez de cuir de La Varende, qui comportait le projet de rassembler à nouveau Gérard Depardieu et Fanny Ardant dans un nouveau film.
* La Petite Voleuse fut réalisé en 1988 par Claude Miller, son ancien assistant devenu metteur en scène (La Meilleure Façon de marcher, Garde à vue, l'Effrontée...). Ce projet prend sa source dans Les 400 Coups qui comportait à l'origine deux personnages principaux : Antoine et Janine, son pendant féminin. Lorsqu'il se rendit compte qu'il avait trop de matière pour un seul film, Truffaut élimina la "petite voleuse" dans l'intention de lui consacrer un jour un long métrage. Le prénom de Janine étant lui-même un hommage à Janine Bazin, la femme d'André Bazin. Vingt-cinq ans plus tard, il écrivit avec son collaborateur Claude de Givray un synopsis qu'il confia, quelques mois avant sa mort, à Claude Berri, dont il avait admiré Le Vieil Homme et l'enfant. Après avoir vu L'Effrontée, Berri offrit le sujet à Miller, qui avait entendu parler de La Petite Voleuse au cours de ses dix années de collaboration avec Truffaut.
Claude Miller a donné le nom Davenne au personnage de Michel, créant un lien avec La Chambre verte. Il déclare : "J'ai pensé à François en écrivant les phrases de Michel, "la musique, c'est comme la peinture ou la poésie ... , tout finit par mourir ... Et la musique ... c'est un moyen ... pour se souvenir, de tout ce qui disparaît, et qui ne reviendra jamais. S'il était vivant, peut-étre j'aurais demandé à François de jouer le rôle.»
* Le troisième scénario, non réalisé à ce jour, est l'Agence Magic, sur le milieu du music-hall, troisième volet de la trilogie sur le spectacle après La Nuit américaine et Le Dernier Métro.
Producteur :
1958 | Paris nous appartient | Jacques Rivette |
1958 | Quatre cents coups (Les) | François Truffaut |
1961 | Jules et Jim | François Truffaut |
1967 | L'Enfance nue | Maurice Pialat |
1975 | Ce gamin-là | Renaud Victor |
En somme : j'aime particulièrement
- Les 400 coups (pour son sujet) ;
- Tirez sur le pianiste (pour Bobby Lappointe ; eh oui, chez nous, il fait partie de la culture familiale)
- Jules et Jim (émotion toujours ; et pour la chanson de Jeanne Moreau)
- La mariée était en noir (pour le suspens la 1ère fois qu'on le voit)
- Les Deux Anglaises et le continent (émotion toujours, je n'ai jamais su pourquoi !)
- L'Homme qui aimait les femmes (tourné à Montpellier où j'habitais à l'époque)
- Le Dernier Métro (pour le scénario)
- La Femme d'à côté (émotion)
- Vivement dimanche (parce que c'est le dernier)
Bravo !!...... une vraie encyclopédie .....J'ai un peu honte car je ne connais pas grand chose au cinéma. Mais j'aime bien les films de Woody Allen de Jacques Tati et d'Agnès Jaoui . Truffaut je ne connais pas bien aie aie !!.......Phil
RépondreSupprimerAlors, faut le découvrir ; du cinéma qui ne vieillit pas, et ne vieillira pas. Chacun de ses films a une atmosphère qui lui est propre, alors on peut en aimer un et pas l'autre, mais ils sont, à mon avis, tous porteurs d'émotion.
RépondreSupprimerQuel HOMMAGE !!!!!!!!!!!!! Truffaut est mon réalisateur préféré depuis toujours avec TATI.
RépondreSupprimerBise
Merci !
RépondreSupprimerТremendous іssuеs here. ӏ am vеry glad to peer
RépondreSupprimeryour article. Thanκ you so much and I'm taking a look ahead to contact you. Will you kindly drop me a e-mail?
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