Vous voulez y participer ? Clic sur :
http://www.bricabook.fr/
© Vincent Héquet
Mon texte :
"Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, la faute à Rousseau"
Hum, je ne suis plus très sûr des paroles, mais je suis là, affalé sur le sol gelé, le corps engourdi par le froid et la douleur... il n'y a personne, plus personne. Je n'ai pas peur mais je me sens seul, triste, un peu nauséeux, comme dans un méchant rêve... mon regard s'accroche à cette brindille enserrée dans le givre, je la fixe en pensant qu'elle capte mon supplice... je ne dois pas fermer les yeux, je ne dois pas fermer les yeux, ce brin d'herbe va me sauver la vie, je le sais... depuis combien de temps suis-je là? Je n'ai plus la notion du temps. Mes oreilles sont aux aguets... comme dans un rêve j'entends une lointaine sirène, comme dans un rêve qui devient merveilleux lorsque je vois une lueur bleue se refléter sur le mur tagué, ça y est, je peux fermer les yeux, je vais être secouru...
Saisissant!
RépondreSupprimerBises
Bises Emilie
SupprimerUn texte qui semble puissant au vu des dernières informations ...
RépondreSupprimerJe pense que j'aurais fait un texte différent sans ces événements...
SupprimerTexte vraiment beau et touchant...
RépondreSupprimerMerci Isabelle.
SupprimerGarder le regard vers quelque chose qui nous retient jusqu'au secours, au moment du lâcher prise ... belle image.
RépondreSupprimerMerci Leiloona. Contente que le sens de mon texte soit compris.
SupprimerIl faut toujours se raccrocher à quelque chose de solide dans les moments difficiles ... même si c'est une petite brindille qui semble bien frêle et fragile.
RépondreSupprimerComme quoi il ne faut pas se fier aux apparences mais plutôt à son intuition.
SupprimerUn texte très poignant.
RépondreSupprimerMerci Sabine
Supprimer