Un mot par jour - 2019 # 33

Pratiquons ce jeu avec un dictionnaire. Chaque jour, ouvrez le dictionnaire au hasard et choisissez le mot qui vous paraît le plus inspirant dans la double-page. Le mot est un déclencheur et ensuite il suffit de se laisser porter sans censure ! Ecrivez ! C’est parfois très libératoire !

dimanche

Nombreux sont les poètes à évoquer ces dimanches ennuyeux.
Certes, j'en ai connu, mais la plupart du temps, j'ai aimé mes dimanches.
Lorsque j'étais enfant, le dimanche était consacré aux sorties dans la nature. Quel que soit la saison, le temps, nous allions prendre un grand bol d'air. A la belle saison, il y avait de temps en temps le pique-nique.
Le dimanche était également sujet à quelques rituels culinaires : il y eu des cycles "poulet rôti", "rosbif", ou plats en sauce sophistiqués, sans oublier la ou les pâtisseries.
Il y eut les dimanches matin où il fallait aller à la messe.
Il y eut les dimanches télé. Après la messe, on regardait "la séquence du spectateur". Et l'aprem, les variétés.
Les dimanches, il fallait finir tous les devoirs.
Lorsque je vivais à Paris, je consacrais les dimanches à découvrir divers quartiers à pieds, à visiter les musées, à aller à la Cartoucherie ou au cinéma.
Le dimanche matin, j'aimais bien aller au marché de la Contrescarpe.
Mais au début où j'étais à Paris, c'était plutôt les dimanches "repas de famille" chez ma grand-mère paternelle, dans l'Yonne ; on mangeait trop, on restait des heures à table, et nous les filles, on faisait toute la vaisselle. Et après, quand on rentrait, on se tapait parfois (trop souvent) les bouchons de fin de week end. 
Les dimanches, c'était jamais pour faire la grasse matinée. 
Les dimanches avec les enfants, ça devint les dimanches chez papa après notre divorce. Alors, le dimanche, j'allais au club de randonnée pédestre, j'aimais beaucoup.
Et aujourd'hui ?
Aujourd'hui, c'est plutôt liberté totale, improvisations. La vie est belle.