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L'image à partir de laquelle on écrira : une photographie de Fred Hedin
© Fred Hedin
L'heure de la retraite avait sonnée pour Paul.
Il avait fait toute sa carrière dans ce bureau.
Au fil des ans, il avait souvent pensé à ce moment.
Il y a 3 ans, il s'était dit qu'il allait prendre le temps, un vendredi, de commencer à vider son placard.
Il ne l'avait jamais fait.
De temps en temps, il l'ouvrait, regardait les étagères pleines à craquer, soupirait et renfermait tout doucement la porte.
Puis un matin, il n'était pas là ; on appela chez lui, pas de réponse.
Paul n'avait pas acquis, comme TOUS ses collègues, de téléphone mobile. On dû se résoudre à laisser des messages sur son répondeur.
Le lendemain, on s'inquiéta de ce silence. Que fallait-il faire ? Même Henri, avec qui il entretenait une relation plus intime, n'avait pas de nouvelles.
Henri décida d'aller faire un saut chez Paul.
Personne ne répondit aux coups de sonnette mais la voisine l'interpella.
- Vous n'êtes pas au courant ? Monsieur Paul est à l'hôpital.
Henri se précipita à l'hôpital. Il rencontra la femme de Paul qui sortait de la chambre.
- Comment va-t-il ?
- Il ne reprendra pas le travail, Henri.
C'est ainsi que le Directeur décida de vider lui-même le placard de Paul. Il déposa tout dans des cartons qu'Henri rangea dans le garage de Paul.
Ironie du sort, cette action eut lieu le jour où devait avoir lieu la petite fête du départ à la retraite de Paul.
Toute une vie de labeur dans ces cartons... cette vie suspendue entre la vie et la mort.
L'image à partir de laquelle on écrira : une photographie de Fred Hedin
© Fred Hedin
Mon texte :
L'heure de la retraite avait sonnée pour Paul.
Il avait fait toute sa carrière dans ce bureau.
Au fil des ans, il avait souvent pensé à ce moment.
Il y a 3 ans, il s'était dit qu'il allait prendre le temps, un vendredi, de commencer à vider son placard.
Il ne l'avait jamais fait.
De temps en temps, il l'ouvrait, regardait les étagères pleines à craquer, soupirait et renfermait tout doucement la porte.
Puis un matin, il n'était pas là ; on appela chez lui, pas de réponse.
Paul n'avait pas acquis, comme TOUS ses collègues, de téléphone mobile. On dû se résoudre à laisser des messages sur son répondeur.
Le lendemain, on s'inquiéta de ce silence. Que fallait-il faire ? Même Henri, avec qui il entretenait une relation plus intime, n'avait pas de nouvelles.
Henri décida d'aller faire un saut chez Paul.
Personne ne répondit aux coups de sonnette mais la voisine l'interpella.
- Vous n'êtes pas au courant ? Monsieur Paul est à l'hôpital.
Henri se précipita à l'hôpital. Il rencontra la femme de Paul qui sortait de la chambre.
- Comment va-t-il ?
- Il ne reprendra pas le travail, Henri.
C'est ainsi que le Directeur décida de vider lui-même le placard de Paul. Il déposa tout dans des cartons qu'Henri rangea dans le garage de Paul.
Ironie du sort, cette action eut lieu le jour où devait avoir lieu la petite fête du départ à la retraite de Paul.
Toute une vie de labeur dans ces cartons... cette vie suspendue entre la vie et la mort.
Comme quoi ... quand il est l'heure de ranger ... mieux ne vaut pas la retarder !!!
RépondreSupprimerC'est quelque chose que je devrais appliquer pour moi !
SupprimerArghh. .. espérons que la vie lui donne encore quelques années pour profiter d'une retraite bien méritée. .. triste mais très beau texte ! Bravo Nady
RépondreSupprimerMerci Nady. J'ai voulu une fin ouverte. A chacun d'imaginer la suite des événements.
SupprimerEt bien il commence mal la retraite Paul...
RépondreSupprimerNous lui souhaitons un bon rétablissement. Car il va se remettre.
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