Mon texte :
Le temps des cerises est passé.
Elles furent précoces, cette année.
Tout le monde fut servi : oiseaux et humains à parts égales.
Les meilleures sont celles cueillies à même l'arbre.
C'est avec fébrilité puis délicatesse qu'on les décroche.
Le matin, notre main est lavée de rosée.
On tire sur la queue, ça fait un petit "ploc" et on la glisse dans la. bouche.
Un jus sucré, acidulé selon le degré de maturité, nous ramène vers l'enfance.
Tant pis pour les tâches qui "ne partent pas" affirmaient nos mères.
Tant pis, c'est trop bon !
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