dimanche 4 juillet 2010

Bilbao juin 2010

Le musée Guggenheim de Bilbao est ouvert au public depuis le 17 octobre 1997. C'est l'un des quatre musées de la Fondatin Solomon R. Guggenheim. La structure innovante du bâtiment a été dessinée par Franck Gehry. Cette stupéfiante sculpture futuriste évoque un vaisseau spatial. Sa silhouette est le fruit d'un assemblage singulier de pierre et de verre, d'eau et de titane.


Belle vue de l'ensemble depuis le Pont de La Salve.


Devant, on ne manquera pas le chien géant habillé de fleurs de Jeff Koons que les Basques nomment affectivement « Puppy ».


Expositions vues en juin 2010 (photos interdites !) :

Le Douanier Rousseau

Les oeuvres d'Anish Kapoor (Bombay, Inde, 1954) qui sont exposées au Musée Guggenheim Bilbao sont pour la plupart des grands formats créés au cours des trente dernières années. L'interaction du public avec l'oeuvre est un aspect essentiel du travail de cet artiste.
Il s'agit principalement de sculptures au coloris intense, à la riche texture, obtenu par le recours aux matériaux industriels que sont le ciment, l'acier patinable, l'aluminium, la cire, les résines ou les pigments. Leur création obéit à la volonté d'éveiller et de susciter des sensations chez ceux qui les contemplent.
Les oeuvres dialoguent clairement avec l'architecture et l'espace où elles sont placées et d'ailleurs il s'agit souvent de pièces créées pour des espaces publics, généralement à l'air libre.
Diplômé par les écoles d'art d'Hornsey et de Chelsea de Londres, Kapoor est devenu célèbre au début des années 1980 pour ses études de la forme sculpturale abstraite, ses installations et ses projets artistiques publics en plein air. L'exposition présentée à Bilbao rassemble plusieurs séries spectaculaires, réalisées par Kapoor depuis 1979, utilisant des matériaux tactiles ou hautement réfléchissants : pigments purs ou brillants, cire rouge sang, fibre de verre peinte, pierre, acier inoxydable poli et, plus récemment, ciment. Ces œuvres témoignent de l'intérêt porté par Kapoor au rapport entre le spectateur et les objets présents dans un espace.

Robert Rauschenberg (1925-2008) possédait une habileté pour réutiliser des objets que les autres rejetaient et leur donner une seconde vie. Dans Gluts (1986-95), sa dernière série de sculptures, l'artiste assemble des objets métalliques, tels que panneaux de circulation, pots d'échappement, grilles de radiateurs ou persiennes, pour créer des unités intégrales où le tout représente bien plus que la somme des parties.
L'exposition comporte près de 55 pièces de la série de sculptures et de peintures sur métal Gluts, créées entre 1986 et 1995, par l'artiste américain Robert Rauschenberg.
Cette série se caractérise par le réemploi de matériaux récupérés à la décharge, tels que sommiers, stores ou vélos, ainsi que par le recyclage d'éléments du mobilier urbain comme les panneaux de circulation.
À travers ces assemblages de métal Rauschenberg réalise une critique de la situation économique de son Texas natal, en pleine récession à cette époque suite à une surabondance de pétrole sur le marché mondial.


Ci-dessus : Tulips (1995-2004) de Jeff Koons, est une grande sculpture polychromée réalisée en acier inoxydable à haute teneur en chrome, avec un revêtement transparent de couleur, qui représente un bouquet de sept tulipes d’environ cinq mètres et qui forme une pièce dont les dimensions totales sont de 203 x 460 x 520 cm. Les tulipes sont conçues comme de gros ballons de couleurs luminescentes et elles transmettent la sensation d’apesanteur qui contraste avec le matériel lourd dans lequel elles ont été construites, ce qui renforce l’ironie de la pièce.


Anish Kapoor




Louise Bourgeois : L'élégante sculpture en bronze Maman (1999) installée à côté de la façade arrière du Musée fait partie d'une série récente d'araignées. Maman aborde la qualité duelle de la maternité : l'araignée utilise sa soie pour construire des nids mais aussi pour capturer ses proies. Louise Bourgeois explore la complexité de l'esprit humain en exorcisant publiquement ses démons émotionnels et en recréant poétiquement des associations infantiles sous forme d'un insecte géant.


Autres oeuvres vues (photos interdites !) :

* En réponse à la forme irrégulière de la salle 101, Jenny Holzer (Gallipolis, Ohio, E.U., 1950) dresse neuf colonnes de diodes électroluminescentes courant sur deux faces, un type de support normalement utilisé en publicité. Comme dans ses oeuvres précédentes, le langage est son matériau de base. Les aphorismes d'Installation pour Bilbao (Installation for Bilbao, 1997) -initialement pensés pour une collecte de fonds contre le SIDA- renvoient, en basque, en espagnol et en anglais, à des thèmes universels comme l'intimité, la déception, la mort et la perte.

* La Matière du temps de Richard Serra.

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